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Accord nucléaire iranien : Paris veut y annexer de nouvelles clauses

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Agnès Romatet-Espagne, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. ©Dailymotion

La porte-parole du Quai d’Orsay, Agnès Romatet-Espagne, annonce qu’au regard du calendrier des prochains pourparlers, de nouvelles clauses pourraient être annexées à l’accord nucléaire iranien pour statuer sur le programme balistique de l’Iran après 2025.

L’accord nucléaire viendra donc à expiration en 2025, d’où la nécessité de discuter de l’ajout de nouvelles clauses sur le programme balistique iranien lors des futures consultations, selon l’État français.

En 2015, le G5+1 et l’Iran sont parvenus à Vienne à un accord historique mettant fin à des années de sanctions internationales contre le programme nucléaire iranien et en vertu duquel l’Iran a démantelé un nombre de ses centrifugeuses qui servaient à enrichir l’uranium et s’est engagé à limiter son activité balistique pour une durée de 8 ans.

Le régime de Tel-Aviv et les détracteurs de l’accord nucléaire aux États-Unis considèrent la levée prématurée des restrictions anti-iraniennes prévue par cet accord comme un de ses « défauts » et exigent une renégociation de l’accord.

Dans la conférence de presse du mercredi 30 août, Agnès Romatet-Espagne a déclaré que selon les propos du président français Emmanuel Macron, l’accord de Vienne pouvait être complété par « un travail indispensable sur l’utilisation des missiles balistiques ». « Les prochains pourparlers avec nos partenaires pourront porter sur cette coopération », a-t-elle indiqué.

Les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne ont récemment prétendu que les essais de missiles iraniens violaient la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU qui, pourtant, ne définit aucune restriction en la matière. La résolution 2231 interdit « la conception et la fabrication de missiles capables de porter des ogives nucléaires ». Or, les missiles iraniens de fabrication locale ne sont pas conçus à cette fin.

Les déclarations de Macron interviennent au moment où les menaces d’un éventuel retrait des États-Unis de l’accord nucléaire font des remous en France.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV