Le jeune prince héritier saoudien, Mohammad ben Salmane, qui est également ministre de la Défense, dont la guerre yéménite menée par Riyad à la tête d’une coalition d’agression arabe porte la marque, a proposé au mouvement yéménite d’Ansarallah un plan de paix dans les régions frontalières, a rapporté le quotidien qatari Al-Sharq.
Une délégation conjointe composée des représentants du mouvement d’Ansarallah et de ceux d’Ali Abdallah Saleh, l’ex-président yéménite, devrait se rendre prochainement dans l’un des pays arabes du golfe Persique pour discuter des dernières évolutions du conflit au Yémen.
Ben Salmane a dépêché le médiateur onusien Ismaël Ould Cheikh Ahmed à Mascate, capitale d’Oman, afin d’annoncer aux Yéménites son initiative pour le rétablissement d’un cessez-le-feu dans les régions frontalières yéméno-saoudiennes. Aucun détail n’a filtré sur la teneur de ce projet.
En représailles aux bombardements barbares de la coalition de Riyad contre les civils et les infrastructures au Yémen, l’armée et les Comités populaires yéménites n’ont de cesse de cibler depuis ces dernières semaines, Jizan et Najran, deux provinces frontalières d’Arabie, faisant plusieurs morts et blessés.
Depuis cette incursion en mars 2015 contre le Yémen, plus de 8 000 civils ont été tués et des milliers d’autres blessés, sans oublier les infrastructures détruites et les millions de déplacés. À ce bilan dramatique, s’ajoutent les catastrophes dues à l’épidémie de choléra et la famine.
Bien que l'Arabie saoudite, en désarroi face à la résistance yéménite, n’ait pu atteindre ses objectifs au Yémen et s’enlise de plus en plus dans une guerre d'usure, sa barbarie continue d'affecter les Yéménites.
