Le vice-président de la Commission européenne est en visite secrète à Téhéran.
Le vice-président de la Commission européenne Andrus Ansip est arrivé, le jeudi 27 juillet, à Téhéran, capitale iranienne, sans faire de bruit chez les médias et sans bénéficier de l’accueil officiel en grande pompe habituellement réservé aux diplomates étrangers. Cette visite secrète suscite pas mal de questions quant aux objectifs et motivations de ce déplacement, effectué à quelques jours de l’investiture du président Rohani.
Le déplacement d’Andrus Ansip était tellement imprévu que son arrivée en Iran, via l’aéroport Imam Khomeiny, a connu des problèmes qui l’ont retenu pendant plusieurs heures à l’aéroport.
Faute de coordination, les responsables du ministère iranien des Affaires étrangères n’ont pas eu assez de temps pour préparer les protocoles d’accueil et le responsable européen a dû passer trois heures à l’aéroport.
La Commission européenne est l’institution dotée du pouvoir exécutif au sein de l’Union européenne et Andrus Ansip en assume le poste de vice-président, chargé du Marché numérique unique.
Le déplacement secret d’un responsable de haut rang de la Commission européenne à Téhéran éveille des soupçons sur des visites similaires d’autres hauts responsables en Iran.
Le poste très délicat qu’assume Andrus Ansip au sein de la Commission européenne permet aux experts de penser à une mission économique, mais la nature secrète de cette visite reste pourtant inexplicable.
Selon les informations de Wikipédia, « Andrus Ansip est né le 1er octobre 1956 à Tartu, alors en RSS d’Estonie, est un homme politique estonien, membre du Parti de la réforme d’Estonie (ER). Il est membre désigné de la Commission Juncker comme vice-président, chargé du Marché numérique unique. Il était auparavant, depuis le 12 avril 2005, Premier ministre d’Estonie, après en avoir été ministre des Affaires économiques à partir du 13 septembre 2004, et maire de sa ville natale les six années précédentes. Élu président du Parti de la réforme en 2004, il devient, en 2007, le premier chef de gouvernement sortant à obtenir un second mandat après avoir remporté les élections législatives. Il forme ensuite une coalition avec l’Union de la patrie et Res Publica (IRL) et le Parti social-démocrate (SDE), dont ce dernier se retire en 2009. Il remporte un troisième mandat en 2011, et reconduit son alliance avec IRL. En 2014, ayant établi le record de longévité depuis l’indépendance du pays, il annonce sa démission ».