Alors que les Pakistanais se préparent à fêter les célébrations marquant la fin du mois de ramadan, une double explosion a endeuillé le dernier vendredi de ce mois béni.
Quelques heures après une première explosion qui a tué au moins 13 personnes dans la ville pakistanaise de Quetta, un double attentat a secoué la ville majoritairement chiite de Parachinar dans le nord du pays, laissant 18 morts et 50 blessés.
Selon les sources policières, la double explosion de cet après-midi s’est produite alors que les gens s’étaient rendus en grand nombre dans le quartier du bazar Akbar Khan pour faire leurs achats en vue de la rupture du jeûne et de la fête de la fin du mois de ramadan. Le bilan pourrait encore s’alourdir, étant donné que plusieurs blessés sont dans un état grave, nous indiquent les sources hospitalières.
Aucun groupe n’a encore revendiqué la responsabilité de l’attentat de Parachinar.
Cette année, la ville de Parachinar, principale ville de l’Agence de Kurram dans les régions tribales du Pakistan, avait déjà été par deux fois, le 31 mars puis le 25 avril, le théâtre de deux attentats revendiqués par le groupe terroriste Jamaat-ul-Ahrar, qui ont coûté la vie à plus de 40 personnes et fait des dizaines de blessés, dont plusieurs enfants.
L’Agence de Kurram, zone connue pour ses heurts récurrents entre chiites et sunnites, est l’une des sept régions tribales du Pakistan, qui sont gouvernées selon des lois et coutumes spécifiques.
Quant à l’attentat de la ville de Quetta, selon les informations reçues, cette explosion a eu lieu ce matin devant un bâtiment de police de la ville, tuant 13 personnes et laissant une vingtaine de blessés.
D’après les témoignages des employés du consulat iranien à Quetta, cette déflagration s’est produite à proximité des locaux du consulat iranien et le frère de l’un des employés y a perdu la vie.
L’attentat de Quetta a été revendiqué par le groupe terroriste Jamaat-ul-Ahrar.