Soumer Saleh, chercheur au Centre libanais d’études politiques, a affirmé que le 19 mai, le peuple iranien déterminera l’avenir de la démocratie en élisant le prochain président de la République islamique.
Dans une interview avec Tasnim News, Soumer Saleh a loué la vigilance du gouvernement iranien face aux conspirations occidentales et régionales, notamment ceux du wahhabisme, destinées à créer l’instabilité dans le pays.
Le soutien de l’Occident aux dictatures du Moyen-Orient qui veulent nuire à l’ordre démocratique en Iran, n’est qu’un leurre, a-t-il affirmé.
M. Saleh a précisé que le régime israélien est reconnu comme une entité démocratique par les médias occidentaux, alors que ce n’est qu’un régime d’apartheid et belliqueux. L’Occident fait semblant de ne pas le savoir.
« Dans la conjoncture actuelle où le despotisme et les guerres battent leur plein, l’Iran apparaît comme un modèle du droit politique dans lequel le président est élu au suffrage universel direct », a-t-il souligné, avant d’ajouter :
« L’Occident se prend pour le foyer de la démocratie et prétend combattre tous les régimes despotes comme celui de Saddam Hussein en Irak ou de Muammar Khadafi en Libye. Il devrait avant tout soutenir le modèle démocratique en Iran, au lieu de l’abreuver de sanctions économiques comme effectué depuis 2006. »
Causes de l’hostilité envers l’Iran
En 1979, année qui marque la victoire de la Révolution islamique en Iran, l’ambassade israélienne à Téhéran a fermé. Une ambassade de la Palestine a été inaugurée et l’Iran apporte son soutien aux mouvements de la Résistance libanaise et palestinienne.
Le soutien de l’Iran au président syrien Bachar al-Assad est l’une des raisons principales pour laquelle le pays est confronté à l’aversion de l’Occident, pour qui les valeurs démocratiques sont diamétralement différentes.
Prévention contre les conspirations américaines
Les premières atteintes à la démocratie en Iran datent de 2006. Le Congrès américain avait voté une loi suite à laquelle des millions de dollars ont été versés aux groupes opposés à la RII, manière d’embraser les conflits internes. Mais le gouvernement iranien avait malignement contourné le complot.
Neutralisation des plans wahhabites en Iran
Les régimes acolytes des États-Unis, avec l’Arabie saoudite en tête du peloton, tentent vainement de saboter les élections. Les déclarations erronées des autorités saoudiennes concernant les conflits interethniques et l’instabilité politique en Iran s’inscrivent dans ce cadre.
Dans la région, l’Iran est l’exemple notable de l’expérience démocratique, arrivé à maturation. Il peut la renforcer et la considérer comme une valeur sûre et intrinsèque de sa République. Vendredi, par son vote, le peuple iranien scellera la démocratie en élisant le président qu’il estime être le meilleur pour son pays, a conclu le chercheur Soumer Saleh.