Des manifestations anti-Israël ont eu lieu à l’occasion de la journée de la Nakba en Palestine occupée ainsi que dans d'autres pays du monde.
Des centaines de milliers de Palestiniens ont manifesté, lundi 15 mai, dans la bande de Gaza et ont incendié les drapeaux des États-Unis et d'Israël.
Dans la bande de Gaza, les manifestants ont exprimé encore une fois leur protestation contre le régime occupant israélien et les États-Unis, son principal allié et protecteur. Les manifestants ont foulé aux pieds et incendié les drapeaux des États-Unis.
Les manifestations pacifiques des Palestiniens ont été, comme toujours, réprimées par les forces israéliennes qui ont procédé à coups de balles en caoutchouc, de grenades assourdissantes et de gaz lacrymogène.
En Cisjordanie occupée, plus d’une dizaine de Palestiniens ont été blessés par des balles israéliennes en caoutchouc lors de heurts avec les forces israéliennes.
La « Nakba » (la « catastrophe » en arabe) désigne l’expulsion des Palestiniens, en 1948, de leurs villes et villages. Pour les Palestiniens, c’est le jour de la création d’Israël il y a 69 ans.
Les photos montrent des Palestiniens ayant dans les mains les clés de leurs maisons qu’ils avaient dû abandonner. Ils souhaitent toujours retourner à leurs maisons.
Des rassemblements et manifestations semblables ont également eu lieu depuis samedi 13 mai dans plusieurs autres villes du monde.
À Berlin des manifestants scandaient « Libérez la Palestine ». Ils portaient des pancartes sur lesquelles était libellé « La liberté pour la Palestine » et « Les Juifs, partisans du droit au retour des Palestiniens ».
À Toronto, les manifestants s’étaient rassemblés devant le consulat d’Israël et ont exprimé leur solidarité avec les prisonniers palestiniens en grève de la faim depuis presque un mois.