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Khan Cheikhoun : complot anti-russe

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Attaque chimique en Syrie : à part deux vidéos des Casques blancs, toujours aucune preuve. ©Reuters

Par le biais de l'une des soi-disant instances les plus soumises à leur cause, Humain Rights Watch, les États-Unis ont accusé la Russie d'avoir livré "des bombes soviétiques contenant de la substance chimique au régime syrien" pour qu'il bombarde Khan Cheikhoun. Les analystes voient à travers cette nouvelle allégation, une volonté US d'intensifier les pressions sur Moscou pour le pousser à capituler en Syrie. 

Quant à la Russie, elle a catégoriquement démenti les allégations selon lesquelles des bombes chimiques de fabrication soviétique auraient été utilisées à Khan Cheikhoun en Syrie.

Le porte-parole du ministère russe de la Défense a indiqué que primo, les bombes KhAB-250 n’avaient pas été conçues pour contenir du gaz sarin et que secundo, elles n’avaient pas été exportées en dehors de la Russie. À coup d'images et de vidéos tronquées, HRW affirme noir sur blanc que ces engins "ont été utilisés à Khan Cheikhoun". 

Human Rights Watch prétend même que « des fragments de KhAB-250, une bombe soviétique, auraient été retrouvés à Khan Cheikhoun en Syrie ». Le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, a réagi à ce rapport en ces termes :

« Les bombes KhAB n’ont pas été exportées à l’extérieur de la Russie et toutes les bombes de ce type ont été démantelées dans les années 60. »

« L’attaque chimique présumée contre Khan Cheikhoun s’est produite il y a un mois. Depuis, aucun des représentants du Royaume-Uni, des États-Unis, de la France et même de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques n’a présenté de preuve tangible », a-t-il fait savoir en allusion au refus catégorique de la partie occidentale de mener des enquêtes sur les lieux de l'incident. 

« Aucun des experts de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques ou ceux des pays occidentaux ne s’est rendu dans la région de Khan Cheikhoun », a-t-il argué.

HRW formule cette nouvelle accusation alors que des informations concordantes affirment que la frappe contre un entrepôt d'armes chimiques des terroristes à Khan Cheikhoun à Idlib s'est produite par un avion décollant d'une base en Jordanie. 

Les allégations contre la Russie se succèdent dans le strict objectif de contraindre Moscou de renoncer à son soutien à l'État syrien. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV