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Riyad a menacé de destituer le ministre bahreïni des Affaires étrangères

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre bahreïni des AE, Khalid ben Ahmed Al Khalifah. (Photo d'archives)

Dans un message adressé au ministre bahreïni des Affaires étrangères, le prince héritier et vice-Premier ministre d’Arabie saoudite a élevé la voix en lui rappelant qu’en matière de relations avec l’Iran, c’est Riyad qui dicte les règles du jeu.

Mohammed ben Nayef Al Saoud a chargé l’ambassadeur saoudien en place à Bahreïn de transmettre son message acariâtre au ministre bahreïni des Affaires étrangères.

Par ce geste, Mohammed ben Nayef cherchait à réprimander le ministre bahreïni Khalid ben Ahmed Al Khalifah pour avoir récemment affirmé que le régime bahreïni soutenait les efforts déployés par l’émir du Koweït en vue d’entamer des pourparlers avec la République islamique d’Iran.

Par ce message, le prince saoudien a rappelé à ce responsable bahreïni que ni lui ni le roi de Bahreïn ne pouvaient prendre des décisions aussi cruciales sans consulter Riyad.

« La prise de telles décisions n’est pas de leur ressort, et Bahreïn doit en la matière se conformer aux diktats du régime saoudien », a affirmé Mohammed ben Nayef.

Le prince héritier du royaume wahhabite a par ailleurs menacé le ministre bahreïni de destitution s’il ne renonçait pas à ses efforts de réconciliation avec l’Iran.

La diplomatie américaine, dont le prince héritier saoudien s’est en réalité fait l’écho, ne voit aucunement d’un bon œil une convergence entre l’Iran et les pays arabes du golfe Persique, ces derniers devant, selon Washington, rester soumis aux injonctions américaines.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV