Le président vénézuélien a accusé les États-Unis d’efforts censés bloquer le dialogue avec l’opposition.
Le président du Venezuela, qui est le théâtre depuis dix jours de contestations dans la rue, a pris Washington pour cible et l’a accusé de déstabiliser le pays en voulant bloquer le dialogue avec l’opposition.
« La vérité est que Washington a donné l’ordre du “zéro dialogue” au Venezuela, dans le but de faire éclater notre pays et de permettre une invasion étrangère », a dit Nicolas Maduro, le président vénézuélien.
Nicolas Maduro, qui s’exprimait à l’issue d’une réunion des pays de la gauche latino-américaine à Cuba, a estimé que le Venezuela était « dans le viseur » de la Maison-Blanche, qui veut faire éclater ce pays.
Les pays de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA), qui s’étaient réunis à Cuba pour réaffirmer leur soutien sans faille au président vénézuélien, ont condamné dans une déclaration commune les « attaques et manipulations concertées » contre le gouvernement de Maduro, attaques qui menacent la souveraineté, l’indépendance et la stabilité non seulement du Venezuela, mais aussi de toute la région.
Ils se sont aussi adressés à Luis Almagro, secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA), dont ils ont condamné la conduite intrusive, illégale et pro-impérialiste, ainsi que ses critiques envers le président vénézuélien.