TV

Le «Cinquième bataillon», important allié de l’armée syrienne pour combattre Daech

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les forces syriennes sont à la périphérie orientale d'Alep, le 8 mars 2017. ©AFP

Pour le commandant des Brigades du Baas, à Alep, en Syrie, les victoires enregistrées par l’armée régulière sont dues à la présence des forces volontaires.

Mohannad al-Hajj, commandant des Brigades du Baas à Alep et député du Parlement, a affirmé, vendredi 10 mars, que l’armée régulière et les forces volontaires la soutenant visaient à reprendre aux terroristes le contrôle des champs pétroliers, gaziers et des sources d’eau potable.

 

« L’armée syrienne s’est fixée pour objectif de libérer les sources d’eau potable qui alimentent Alep et elle se dirigera ensuite vers les champs pétroliers et gaziers dont se sont emparés les terroristes de Daech. Pendant les derniers jours, l’armée régulière est arrivée à libérer plus de mille kilomètres carrés du territoire syrien alors que les États-Unis et leurs alliés n’ont pas pu en libérer un mètre. La seule partie qui combat vraiment Daech est l’armée syrienne, car Washington et ses alliés soutiennent même ces terroristes, n’ayant aucune volonté réelle pour les éradiquer. L’armée syrienne a mis sur pied un nouveau bataillon, baptisé « Cinquième bataillon ». C’est grâce à ce bataillon dont les éléments sont les plus formés et plus équipés que l’armée régulière a réussi à ouvrir, en même temps, deux fronts, l’un à Deir ez-Zor et l’autre à Raqqa, ce qui bouleversera les équations politiques des ennemis de la Syrie. Le « Cinquième bataillon » est composé des forces volontaires les plus formées et les plus équipées ayant une idéologie de combat forte et inébranlable.

Cette série de victoires, réalisée par l’armée syrienne, laisse espérer la destruction des fiefs de Daech à Dayr Hafir, à Raqqa et à Deir ez-Zor d’ici la fin de la première moitié de 2017.

Ensuite, on se lancera dans un combat aussi sérieux que celui-ci, mais contre notre grand ennemi ; la Turquie ! Les forces turques ont occupé des parties importantes du territoire syrien et elles n’ont qu’un seul choix : rendre la terre volée à la Syrie ! Les Turcs ont également échoué sur le plan diplomatique ».

 

La formation du « Cinquième bataillon » est le résultat visible de la coopération en cours entre la Syrie, l’Iran, la Russie et le Hezbollah, plus d’un an après l’intervention militaire russe en Syrie.

 

Les forces syriennes à la vieille ville d'Alep, le 8 décembre 2016. ©AFP

Le « Cinquième bataillon » regroupe des combattants actifs sur les fronts syriens, des chevronnés de la guerre, des miliciens volontaires et des anciens commandants de la Force de défense nationale. Les éléments de ce contingent sont de toutes religions et confessions et ils viennent, en grande partie, de l’est de la Syrie.

Certaines unités du « Cinquième bataillon » sont dirigées par des commandants du Hezbollah et ce bataillon profitera aussi de la présence des conseillers militaires du Hezbollah.

 

  

  

 

 

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV