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Izvetsia n'en écarte pas la possibilité

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Missiles de fabrication iranienne (Archives)

Le journal russe, Izvestia gazeta, revient sur la perspective d'une possible confrontation militaire entre l'Iran et les Etats-Unis après l'investiture de Donald Trump.

Le général James Mattis, surnommé "Chien enragé" (Archives)

Selon le journal, " l'Iran espère pouvoir connaître une nette amélioration de sa situation économique dans la foulée de l'accord nucléaire", un accord signé sous Obama mais dont les résultats tardent encore à se faire ressentir. "

Le quotidien se focalise ensuite sur le nouveau secrétaire à la Défense, le général James Mattis, sa personnalité et son animosité contre l'Iran. " Le futur secrétaire à la Défense est un homme très direct et on le donne comme étant quelqu'un qui a des visions trop négatives au sujet de l'Iran. D'ailleurs ,il a été écarté de sa dernière fonction officielle pour s'être farouchement opposé  à l'Iran et à tout accord avec les Iraniens. L'homme  pourrait-il pour autant être tenté par une confrontation militaire directe avec l'Iran?"

Et le journal continuant ses perspectives déclare: " Mattis est l'un des farouches opposants de l'accord nucléaire et il juge la " menace iranienne" beaucoup plus sérieuse que celle de "Daech"."

Izvtsia revient par la suite sur ce que "Chien enragé" (surnom donné au général américain Mattis, ndlr) pense de l'accord nucléaire signé avec l'Iran, un accord qui lui paraît " simpliste"  et qui n'a fait que "prolonger dans un état léthargique le programme nucléaire iranien sans l'avoir fait reculer d'un seul pouce".

Izvetsia va encore plus loin et souligne les "bonnes relations " que Mattis entretient avec les "pays arabes de la région et Israël" et qui pourraient jouer en faveur d'une confrontation militaire à venir entre les États-Unis et l'Iran. "Mattis dit que pour faire pression sur l'Iran, il faut renforcer ses voisins, fait remarquer le journal.      

L'analyse du journal russe intervient dans le contexte où les autorités militaires iraniennes ne laissent passer aucune occasion pour souligner " la parfaite disponibilité iranienne à faire face à toute agression extérieure"

Le général de brigade, Hossein Salami ( Archives)

Il y a quelques jours, le commandant en chef adjoint du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, le général de brigade Salami a mis en garde les États-Unis de Trump contre toute tentative militaire hostile contre l'Iran : " Nous avertissons les Américains, l'Iran est prêt à s'engager dans une longue guerre avec en perspective une victoire concrète sur le plan militaire". " Le temps où les Américains lançaient des actions militaires contre les états et les gagnaient est derrière nous. Les États-Unis ont tout intérêt à ne pas comparer ses anciennes victoires militaires face aux "pseudo-armées" qu'ils combattaient à une action militaire contre l'Iran".

Et le général de conclure : " le premier vol d'un chasseur américain pour bombarder l'Iran sera son dernier vol".

Le Guide suprême de la Révolution islamique, l'Ayatollah Khamenei a de son côté appelé il y a quelques jours les États-Unis à ne pas surtout comparer l'Iran à "la Libye, la Syrie ou l'Irak" et à ne pas commettre une erreur qu'ils regretteraient par la suite et amèrement.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV