Le ministère syrien des Affaires étrangères a annoncé que la campagne diplomatique injuste et fallacieuse concernant la situation à Alep, déclenchée au sein de l'ONU et du Conseil de sécurité par certains régimes occidentaux, ne surprenait ni la nation syrienne ni le gouvernement.
« Devant l’effondrement des terroristes, les régimes qui les ont aidés, n’ont d’autre choix que de leur offrir leurs derniers services. », a ajouté le ministère.
Selon l’agence de presse officielle syrienne SANA, dans les lettres adressées par le ministère syrien des AE au Secrétaire général de l’ONU et au Conseil de sécurité, il est clairement expliqué que depuis le début de la guerre, le gouvernement syrien n’a fait qu’accomplir son devoir de protéger la nation et les infrastructures syriennes, tout en respectant les principes internationaux qui s’imposent à tout État souverain.
« Au sein de l'ONU, tout le monde sait que l’armée syrienne et ses alliés, avant qu’ils ne commencent leur mission de libération des habitants de l’est d’Alep, avaient déjà mis en place six passages pour les civils et deux autres pour les individus armés. », peut-on lire dans ces lettres.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a poursuivi en ce sens : « Les marchands de guerre, c'est-à-dire les pays occidentaux et leurs alliés en Europe de l'Est, membres de l’Union européenne, doivent être tenus pour responsables parce que ce sont des marchands de la guerre et de la tuerie. Ils doivent être tenus pour responsables pour avoir livré des armes aux groupes terroristes. »
Le ministère syrien des Affaires étrangères a enfin expliqué que les rapports publiés par certains responsables des droits de l’Homme au sein de l’ONU étaient partiaux et qu’ils n’avaient d’autre objectif que d’aider les terroristes et d'offrir une justification aux responsables politiques de certains pays.