Pour le ministre égyptien des Affaires étrangères, la présence des groupes extrémistes dont Daech en Syrie et en Irak est le résultat des tentatives de certaines puissances visant à changer des régimes au Moyen-Orient.
Sameh Choukri a souligné, samedi 3 décembre, que son pays soutiendrait les mesures de l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, destinées à accéder à une solution politique à la crise syrienne.
« En raison des ingérences irresponsables de la communauté internationale dans les affaires de la Syrie, la société syrienne est au bord de l’effondrement », a précisé le chef de la diplomatie égyptienne.
Il a dit qu'il y a des Syriens qui sont contre le maintien au pouvoir de Bachar al-Assad et qu’il revenait au peuple syrien d’en décider.
Il a tenu à faire allusion aux ingérences de la communauté internationale dans les affaires internes du Yémen, de l’Irak et de la Syrie pour dire qu’elle devait tirer leçon de ce qui s’était passé en Syrie et en Irak, et de réfléchir avant de s’immiscer dans les affaires intérieures des pays.
« L’intervention des puissances étrangères dans le dossier syrien a porté préjudice au gouvernement syrien, le conduisant vers la force. », a estimé M. Choukri.