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Liban: présence évasive du ministre controversé saoudien

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre saoudien des Affaires des pays arabes du golfe Persique Thamer Al-Sabhan a rencontré le Premier ministre libanais Tammam Salam, le 27 octobre 2016, à Beyrouth, au Liban. ©The Daily Star

Le ministre saoudien des Affaires des pays arabes du golfe Persique Thamer Al-Sabhan s’est rendu au Liban à l’approche des élections présidentielles libanaises.

Thamer Al-Sabhan a rencontré, jeudi 27 octobre, Tammam Salam, Premier ministre libanais, et les anciens présidents Amine Gemayel et Michel Sleiman.

Le ministre saoudien rencontrera aussi, ce vendredi, le président du Parlement libanais Nabih Berry, le président du Courant du futur Saad Hariri, les anciens Premiers ministres Fouad Siniora et Najib Mikati et le chef du Bloc "Changement et Réforme" au Parlement libanais, Michel Aoun.

Thamer Al-Sabhan s’entretiendra également avec les leaders des confessions religieuses dont Walid Joumblatt, chef du Bloc de la Rencontre démocratique, Sleiman Frangié, chef du mouvement Marada et Samir Geagea, chef des Forces libanaises.

La visite de ce ministre saoudien a été effectuée à l’approche des élections présidentielles libanaises qui auront lieu le 31 octobre.

Thamer Al-Sabhan, ancien ambassadeur de l’Arabie saoudite en Irak, a été récemment destitué de ses fonctions sur la demande du gouvernement irakien en raison de ses déclarations interventionnistes.

Al-Sabhan avait, à maintes reprises, suscité la colère du peuple et des hommes politiques d’Irak par ses déclarations et positions interventionnistes.

Pour le rappel, l’Arabie saoudite a suspendu son aide militaire de trois milliards de dollars destinée à l’armée libanaise en réaction à la désapprobation par le Hezbollah libanais du rôle négatif de Riyad dans les conflits en Syrie et au Yémen.

La suspension de cette aide a brouillé les relations entre Beyrouth et Riyad.

Par ailleurs, le refus de Beyrouth de voter à une résolution anti-iranienne à la Ligue arabe a provoqué la colère du régime saoudien.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV