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Obama partira mais Assad restera au pouvoir (James Clapper)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Obama part mais Assad reste. (Photo d'archives)

Le directeur de l’Agence nationale de la sécurité américaine (NSA) a déclaré que Bachar al-Assad resterait éventuellement au pouvoir jusqu’après la fin du mandat présidentiel d’Obama.

James Clapper, le directeur de la NSA, s’est dit mercredi déçu par le changement du gouvernement syrien avant l’expiration de la présidence de Barak Obama.

S’exprimait lors d’une session du Conseil des relations internationales des États-Unis, il a dit que c’était une probabilité "acceptable" qu’Obama quitte la Maison Blanche tandis que Bachar al-Assad est toujours le président syrien.

Pour ce qui est des systèmes de défense russes déployés en Syrie, cette haute autorité américaine les a qualifiés de "puissants".

Il a dit ne pas refuser la proposition des États-Unis de créer une zone d’exclusion aérienne en Syrie. « Puisqu’il est possible qu’ils abattent un avion américain », a-t-il allégué.

Tous les deux candidats aux élections présidentielles américaines ont apporté  leur soutien à la création d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Syrie. Et pourtant, le quotidien Washington Post a écrit cette semaine qu’en raison du déploiement de systèmes S-400 et S-300 en Syrie, les politiciens américains doutent de l’efficacité de ce plan.

M. Clapper a accusé la Russie de tenter de s’ingérer dans les élections présidentielles américaines ajoutant que par le passé, Moscou avait commis un tel acte.

En réponse à une question de savoir s’il est possible que ce pays utilise un virus similaire au ver informatique Stuxnet pour attaquer les installations nucléaires de la Corée du Nord, il a dit n’avoir pas l’intention de parler de ce sujet avant d’indiquer qu’il n’était pas exclu que ce pays accepte la demande des États-Unis de suspendre ses activités atomiques.

Stuxnet serait un virus informatique conçu conjointement par Israël et les Etats-Unis. Ce ver, connu comme le logiciel le plus malveillant (malware) de l’histoire, a vainement tenté de détruire les infrastructures nucléaires de l’Iran.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV