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Syrie: l’opposition ne prend pas au sérieux le dialogue

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Vitali Tchourkine, ambassadeur russe à l’ONU. ©AFP

Le représentant de la Russie à l’Organisation des Nations unies a déclaré que la délégation de l’opposition ne prenait pas au sérieux les négociations avec le gouvernement syrien.

Vitali Tchourkine, ambassadeur russe à l’ONU, a déploré que l’opposition ne prenne pas au sérieux ses négociations avec Damas.

« Les opposants syriens entravent le processus des négociations et assujettissent la poursuite du dialogue à l’envoi des aides humanitaires. Ça, c’est au contraire de l’éthique. Les opposants syriens rendent compliqué et difficile le processus du dialogue par leurs conditions et préalables ».

L’opposition syrienne, basée à l’extérieur et soutenue par l’Arabie saoudite, dit qu’elle ne s’assoit pas à la table des négociations sans que Damas permette l’acheminement des aides humanitaires à des civils assiégés alors que le gouvernement syrien coopère d’une manière permanente avec l’Organisation des Nations unies pour que les aides humanitaires soient remises aux civils et non pas aux terroristes et groupes armés.

« Les aides humanitaires seront remises aux civils syriens dans des conditions sûres et convenables et il n’y a pas de quoi perturber les négociations sous ce prétexte ».

Vitali Tchourkine a ensuite réclamé la levée des embargos contre les Syriens, disant que cela allait améliorer les conditions de vie dans ce pays, dévasté par la guerre.

« Nous souhaitons que des membres du Conseil de sécurité étant à l’origine des embargos contre la Syrie, fassent quelque chose pour les annuler car selon les experts, ces mêmes embargos ont eu des impacts défavorables sur la situation en Syrie ».

Le Conseil européen a prolongé fin mai 2016, les embargos contre la Syrie, jusqu’au premier juin 2017, sous prétexte des « attitudes illégales du gouvernement syrien contre le peuple ».   

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV