Le ministre russe des AE dans une interview donnée à la chaine de télévision russe 360 a déclaré que les négociations entre la Russie et ses partenaires occidentaux avaient toujours cours au sujet de la Syrie mais que le problème essentiel était que Moscou semblait être le seul à penser qu’il fallait lancer des opérations plus efficaces pour enrayer les groupes terroristes en Syrie.
Le ministre russe qui reconnaît l’importance des aides humanitaires et des voies de passage mises en place pour que ces aides arrivent aux zones sous occupation terroriste et qui soutient aussi pleinement le cessez-le-feu et les discussions entre les parties en conflit rappelle néanmoins qu’il ne faut pas perdre de vue le plus important : « Le terrorisme est une menace pour tous et la plupart de nos partenaires occidentaux sont arrivés à cette conclusion qu’il n’existe aucune raison ou excuse à trouver pour faire retarder l’anéantissement de Daech et d’al-Nosra, ceci s’applique surtout à ceux qui font des coalitions et ententes avec d’autres groupes. »
Concernant la récente demande américaine adressée à la Russie pour qu’elle ne cible pas les positions du Front al-Nosra, Lavrov a affirmé : « Les groupes d’opposition traditionnels doivent séparer leurs comptes des groupes terroristes et nous avions déjà convenu de cela il y longtemps mais nos partenaires américains sont toujours sous l’influence des groupes qui veulent imposer des conditions préalables [à une issue politique de la crise]. »
