Au grand dam d'Israël, le gouvernement de la chancelière allemande Angela Merkel s'est dit prêt à inviter le président iranien Hassan Rohani pour une visite officielle, a rapporté l'agence de presse Bloomberg.
Le gouvernement allemand préfère l'élargissement des relations avec la République islamique à l'amitié israélienne, selon Bloomberg.
Plusieurs membres au sein du parti au pouvoir en Allemagne ont déjà averti qu'une visite par le président iranien risquerait de mettre en colère le régime de Tel Aviv, un allié proche de Berlin.
À la suite de la conclusion de l'accord entre l'Iran et les puissances occidentales en juillet dernier et la levée des sanctions anti-iraniennes en janvier, les entreprises allemandes envisagent de jouir des marchés iraniens et redoubler leurs exportations vers l'Iran par rapport au niveau actuel.
Le régime israélien a d'ors et déjà fait tout son possible dans le but d'entraver l'accord nucléaire et empêcher les pays occidentaux de traiter avec l'Iran.
Or, les ressources pétrolières et gazières, dont l'Iran regorge, attirent de plus en plus des compagnies européennes.
