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Les Chiites sous la botte du despotisme bahreïni

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La police bahreïnie réprime la manifestation pacifique du peuple. ©AFP

Dans un article sur la situation des droits de l’Homme à Bahreïn, l’agence de presse Sputnik s’est penché sur les accusations formulées contre les autorités de Manama concernant l’application de la politique du nettoyage ethnique à l’encontre des citoyens chiites ainsi que la violation ciblée des libertés publiques et des droits humains.  

Depuis 2012, Bahreïn est le théâtre de protestations populaires monstres qui exigent des réformes politiques, la fin de la discrimination et le respect des droits de l’Homme, écrit Sputnik.

A l’époque, l’état d’urgence fut décrété dans tout le pays et levé plus tard, mais la politique répressive est toujours appliquée et le nombre d’arrestations et de prisonniers ne cesse d’augmenter. A Bahreïn, 4.000 personnes sont derrière les barreaux.

La politique de la disparition forcée et l’immunité du jugement auprès des instances sécuritaires et judiciaires est encore à la mode dans ce petit pays du littoral du golfe Persique, contrairement aux mécanismes de l’ONU et d’autres institutions internationales des droits de l’Homme.

Le point qui mérite réflexion est que le Parquet général et les tribunaux de Bahreïn se sont transformés en un instrument pour juger les militants politiques et les défenseurs des droits de l’Homme. En fait, le régime des Al-e Khalifa n’a cédé à aucun responsable sécuritaire de haut rang pour interroger, enquêter ou juger les auteurs des crimes de ces dernières années notamment l’assassinat et la torture des manifestants.  

La commission américaine sur les libertés religieuses internationales a demandé à l’administration Obama de faire pression sur le gouvernement bahreïni pour qu’il applique les recommandations de la commission d’enquête indépendante de Bahreïn sur des questions liées aux libertés religieuses et libertés d’opinion et qu’il réponde aux abus exercés contre les Chiites.

Dans son rapport 2016, la commission américaine sur les libertés religieuses internationales note que les citoyens chiites à Bahreïn sont toujours soumis à des séances d’interrogatoire, des arrestations et des détentions.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV