L'Union européenne ne cache pas son inquiétude quant au danger qui menace le cessez-le-feu en Syrie.
Selon l’agence Fars, le Haut-Représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, en rappelant la nécessité de continuer les pourparlers de paix, a indiqué que le respect du cessez-le-feu était la condition sine qua non à la réussite des discussions.
" Dans les semaines qui ont suivi la fin des hostilités, des progrès visibles ont été notés. Néanmoins, ces derniers jours, la trêve a été menacée par des actes de rétorsion de la part des parties belligérantes."
La chef de la diplomatie européenne a fait remarquer que si les parties en conflit ne reculent devant rien, une recrudescence des violences fragilisera davantage la trêve en Syrie au moment où les négociations de paix sont dans l'impasse.
L’Union européenne demande aux responsables de se servir au maximum de leur influence pour mettre fin aux violations de la trêve.
Les pays occidentaux ont condamné il y a quelques jours, le gouvernement syrien pour motif d’efforts en vue de mener des opérations de répression à Alep, alors que les opposants se retiraient des négociations.
Le Secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a déclaré il y a deux jours qu’il ne savait pas si la présence militaire russe et syrienne aux alentours d’Alep était justifiée pour attaquer le groupe terroriste al-Nosra ou si c’était pour s’en prendre à ceux qu’il appelle “les opposants modérés”.
Une partie de la ville d’Alep est toujours sous la férule du Front al Nosra qui n’a pas signé l’accord du cessez-le-feu.
