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La situation en Syrie en faveur de l’axe irano-russe

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Cette image, prise le 15 mars 2016 et publiée par le ministère russe de la Défense, montre les militaires russes qui assistent à une cérémonie marquant le retrait des forces armées russes de la Syrie, à la base militaire Hmeimim dans la province de Lattaquié. ©AFP

L’aviation russe maintient sa présence militaire puissante en Syrie, malgré son retrait partiel, selon un haut responsable de la Force aérienne du régime israélien.

« Bien que le président russe, Vladimir Poutine, ait ordonné, il y a deux semaines, le retrait partiel des forces russes du territoire syrien, l’aviation de Russie maintient une forte présence militaire et les hélicoptères de combat ont remplacé les chasseurs-bombardiers qui sont partis », a déclaré un haut responsable de la Force aérienne du régime israélien, lors d’une interview accordée au site web Defensenews.

« Vladimir Poutine a changé la composition de ses forces en Syrie mais il ne les en a jamais retirés. En effet, il a retiré les armes qui n'étaient pas très efficaces et les a remplacées par de nouvelles. Maintenant, ce sont les hélicoptères de combat qui assurent plutôt la couverture aérienne de l’armée syrienne ».

Cet officier israélien a refusé de parler du nombre exact des avions russes déployés en Syrie, se contentant toutefois de dire que la présence de l’aviation russe en Syrie était très renforcée.

« Je ne veux pas entrer dans les détails, mais Poutine pourra tout faire grâce aux forces qu’il a maintenues en Syrie ».

Le ministère russe de la Défense a annoncé, mardi, que son aviation avait visé 117 cibles en 24 heures, ce qui fait preuve de la forte présence de l’armée russe en Syrie.

Dans une autre partie de ses propos, le responsable russe, qui a préféré garder l’anonymat, a déclaré :

« Il est peu probable que les S-400 russes aient été installés à la demande de l’Iran ou du Hezbollah et qu’ils soient utilisés contre Israël. Tel-Aviv croit que ces systèmes ont été déployés dans le cadre d’une stratégie dissuasive contre la Turquie qui a abattu, il y a quelques mois, un avion de chasse russe à la frontière syro-turque ».

    

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV