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La Turquie et l’Arabie n'arrivent pas à s’entendre sur les négociations de Genève III

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La délégation du gouvernement syrien et l'émissaire de l'ONU en Syrie participent aux négociations de paix, à l'Office des Nations Unies à Genève, le 24 mars 2016.©AFP

Les victoires remarquables de l’armée syrienne à Palmyre ont provoqué la vive inquiétude des services de renseignement d’Ankara, Riyad et Doha dont les tentatives visant à entraver les négociations de paix de Genève sont entrées dans une nouvelle phase.

Selon l’agence de presse Mehr, après la libération de la cité historique de Palmyre, les services de renseignement turc et saoudien ont tenu une réunion d’urgence où les deux parties se sont dites inquiètes des récentes victoires de l’armée syrienne et de leurs impacts sur le renforcement des positions de Damas aux négociations à Genève.

Elles ont passé en revue leurs tactiques envers les négociations diplomatiques sur le règlement de la crise en Syrie. Selon ce rapport, les Turcs et les Saoudiens sont en désaccord sur la tactique de la « perte du temps » en vue de renforcer les positions des groupes takfiristes.

Ce faisant, dans l’optique de l’Arabie saoudite, le fait de tergiverser les négociations de Genève renforcerait les positions de Daech et du Front al-Nosra, tandis que les autorités d’Ankara estiment que la perte du temps serait au détriment des groupes takfiristes.

Une réunion sécuritaire imminente aura lieu entre les autorités turques, saoudiennes et qataries. Pourtant les divergences de vue entre les protecteurs des groupes takfiristes s’approfondissent. Entre temps, même les Etats-Unis, principal soutien occidental aux groupes terroristes et takfiristes ne sont pas sur la même longueur d’onde que ces trois pays alliés.

Selon Ankara et Riyad, la Maison Blanche n’a pas adopté une position claire et transparente vis-à-vis des négociations de Genève. Il est à noter que le représentant de la Syrie à l’ONU, Bachar al-Jaafari a récemment évoqué les atermoiements de la Turquie, de l’Arabie saoudite et du Qatar aux négociations de Genève III.

A vrai dire, toutes ces tergiversations sont dues aux victoires précieuses de l’armée syrienne et à l’absence de consensus sur les évolutions en cours dans la région.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV