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Xinhua : la dissuasion militaire sous forme d'exercices militaires conjoints attisera les tensions

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les Etats-Unis et la Corée du Sud débutent leurs plus grands exercices militaires conjoints. (Photo d'archives)

Selon l'agence d'information chinoise,  la Corée du Sud et les Etats-Unis ont débuté lundi des exercices militaires conjoints d'une ampleur sans précédent, baptisés "Key Resolve" et "Foal Eagle", qui mobiliseront des dizaines de milliers de soldats ainsi que des armes à la pointe de la technologie.

Ces exercices interviennent à la suite de l'annonce par la RPDC de l'essai de sa première "bombe à hydrogène" le 6 janvier puis du lancement le 7 février d'un satellite considéré comme un missile balistique à longue portée.

En premier lieu, utiliser les exercices non pas à des fins pacifiques mais à des fins de dissuasion contre de nouvelles provocations de la RPDC pourrait faire basculer ces exercices dans une véritable guerre.

Il semblerait que Séoul et Washington se soient préparés à cette éventualité.

L'exercice "Key Resolve" inclura pour la première fois l'OPLAN 5015, qui a pour but de retirer les armes de destruction massive de la RPDC et de préparer les troupes alliées pour une frappe préventive en cas d'attaque de la RPDC, selon les officiels militaires sud-coréens.

Un officiel militaire sud-coréen cité par l'agence de presse Yonhap a même déclaré que "si le Nord (la RPDC) nous provoque au cours de cet exercice, les Etats-Unis et nos troupes riposteront par une attaque dix fois plus forte".

L'histoire a montré que toute solution ayant recours à la force ne fournira aucun bon résultat mais conduira à un cercle vicieux de réponse à la violence par la violence.

Des moyens pacifiques sont particulièrement nécessaires afin de résoudre le dossier nucléaire de la RPDC au vu de la situation sensible et complexe dans la péninsule coréenne.

Par conséquent, le Conseil de sécurité de l'ONU a approuvé les sanctions les plus fermes contre la RPDC en vue de restreindre ses programmes nucléaires et a appelé à une solution pacifique, diplomatique et politique de la situation.

"La méthode des voies parallèles" proposée par la Chine, qui comprend la dénucléarisation de la péninsule coréenne et le remplacement de l'armistice coréen par un accord de paix, constitue un moyen raisonnable et pratique afin de résoudre ce dossier dans les circonstances actuelles.

En outre, les efforts ne devraient jamais être abandonnés en vue de reprendre au plus tôt les Pourparlers à Six suspendus depuis décembre 2008. Cela demandera une grande détermination et des efforts de la part des pays concernés, en particulier les Etats-Unis et la RPDC, pour retourner à la table des négociations.

En somme, préserver la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne et en Asie du Nord-Est ainsi que promouvoir la dénucléarisation de la péninsule est dans l'intérêt commun des parties concernées, dont les Etats-Unis et la Corée du Sud.

Il est conseillé qu'ils agissent en considérant les intérêts de l'ensemble des pays de la région et effectuent des efforts conjoints afin d'apaiser les tensions dans la péninsule.

Les Etats-Unis ont pratiquement terminé la construction de la base aérienne de Rmeilan dans le nord de la Syrie, région tenue par les Kurdes, et procédé à la construction d'un deuxième site à vocation militaire et civile, situé dans la même région, rapporte l'agence Reuters citant une source kurde.

D'après l'agence, la piste d'atterrissage de Rmeilan, dans la province de Hasakah, région riche en pétrole, est presque achevée. Selon les responsables kurdes, les hélicoptères américains utilisent déjà la base aérienne pour des transports de logistique.

Une autre base est en chantier au sud-est de Kobané, à la frontière turque. Selon la même source, plusieurs dizaines d'experts et de techniciens américains sont impliqués dans ces projets.

L'année dernière, les Etats-Unis ont dépêché des dizaines de militaires des forces spéciales dans le nord de la Syrie afin d'appuyer l'opposition dite "modérée", qui se bat contre les terroristes de Daech et les troupes de Bachar el-Assad et à qui Washington livre des armes et assure une couverture aérienne.

Dans le même temps, le représentant du commandement central américain (CENTCOM) affirme que les Etats-Unis ne contrôlent aucun aérodrome syrien.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV