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Le vice-prince héritier d'Arabie saoudite s'est approprié une bonne part du patrimoine du groupe Ben Laden

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Mohammad ben Salmane (Photo d'archive)

De tous les Saoudiens qui convoitent les biens du groupe Ben Laden, c’est en fait Mohammed ben Salmane Al Saoud, vice-prince héritier et ministre saoudien de la défense, qui s’est approprié la plus grosse part du gâteau.

Cette information a été divulguée par un juriste arabe actif sur Twitter et qui de temps à autre samuse à lever le voile sur les affaires secrètes du royaume saoudien dont la richesse s'élève à une dizaine de milliards de dollars. 

Pour ce  juriste, amateur de twitter, les impayés et la non-rémunération des ouvriers du groupe Ben laden qui avaient manifesté devant la Masjid al-Haram à la Mecque (la "Mosquée sacrée"), s'expliquaient par l'acquisition des avoirs du groupe par Mohammad ben Salmane.

Cette nouvelle tombe alors que les sources saoudiennes avaient annoncé la semaine dernière que le groupe, souffrant d’un déficit budgétaire, n’était pas en mesure de rémunérer son personnel, lequel n’avait pas touché un dinar depuis les quatre derniers mois derniers. Les ouvriers ont même été autorisés à démissionner sans toutefois s'attendre à un quelconque versement. 

Le groupe Ben laden est l'une des plus grandes entreprises au monde à superviser le projet de développement de la Masjid al-Haram et qui a investi dans plusieurs pays arabes et autres.

Le chiffre d’affaires de ce groupe est estimé à 30 milliards de l’ensemble des placements qui s’élèvent à plus de 200 milliards de dollars. A noter que la grande majorité de ses ouvriers sont égyptiens.

Ce juriste ajoute dans son rapport que le trésor de l’Arabie s’épuise, c'est pourquoi les grandes entreprises et les responsables des usines saoudiennes ne parviennent pas à rémunérer leurs personnels.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV