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L'Arabie saoudite est prête à une intervention militaire en Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre des Affaires étrangères saoudien Adel al-Jubeir (R) et le secrétaire d'Etat américain John Kerry, à Riyad le 23 Janvier 2016. ©AFP

Selon des sources saoudiennes, dans le cas d'une intervention militaire décidée par l'armée de la coalition en terre syrienne, le régime saoudien est entièrement disposé à y déployer ses forces terrestres.

Selon le site Al Balagh, l'état dans lequel se trouve la région du Moyen-Orient est chaotique à un point tel que les Saoudiens et les Turcs, les mauvais perdants dans le jeu d'aventure sécuritaire et militaire dans cette région, ont eu envie de tenter leur chance dans la foulée de la crise, en mettant le nez dans les affaires intérieures de ce pays et cela en brandissant l'étendard de la lutte anti-Daech. La publication de cette nouvelle apparemment applaudie par les Américains, les meneurs de jeu, a provoqué une vague de contestation dans la région.

Le régime saoudien serait en train de donner une formation à des dizaines de milliers de militaires égyptiens, marocains, jordaniens et des Emirats, des forces militaires qui sont supposées combattre Daech, une fois envoyées dans le sud de la Syrie en passant par la Jordanie, selon leurs propres termes. Il serait simpliste de croire en la bonne foi d'une telle opération. Pourtant la vérité est tout autre : le comportement des Saoudiens et des Turcs montrent qu'il faudra s'attendre à tout de leur part. Alors qu’à Téhéran, contre toute attente, les Saoudiens sous le regard indifférent des Américains allaient mener leurs troupes dans l’ archipel du Bahreïn et ce dans l’unique but de réprimer le soulèvement pacifiste de son peuple, le même regard subsistait pour la question du Yémen et personne ne s’attendait à une intervention militaire saoudienne au Yémen avec leur coalition fictive.

En tout état de cause, dans les deux cas, Riyad se voyant réduit à l’impuissance dans la région, est intervenu militairement et se trouve aujourd’hui à l’étroit. Le régime saoudien est prêt à commettre n'importe quelle bêtise et prétexte la lutte anti-Daech pour déclencher la troisième guerre mondiale.

Cette version des fait prend un aspect encore plus réaliste lorsque qu’on jette d’un œil attentif sur les rapports en provenance des sources saoudiennes concernant cette éventualité.

D’une part, la conférence de presse organisée par le ministre des Affaires étrangère syrien met l’accent sur la forte probabilité du déclenchement de la troisième guerre mondiale. D’autre part, les rapports en provenance des autorités russes confirment le fait que les courants pro-terroristes sont en passe de préparer le terrain pour la mise en place des infrastructures à cette fin.

La question qui se pose est la suivante : Quelle est notre responsabilité face à cette situation ? Devons-nous rester les bas croisés à les regarder nous envahir comme cela a été le cas pour le Bahreïn et le Qatar ? Ou bien réagir face à leur envahissement par tous les moyens possibles ? 

Mais il faut se rendre à l'évidence. La vérité est que l’épouvantail de Daech s’emboîte dans un autre, de taille immense, un épouvantail qui, profitant des dirigeants déséquilibrés de certains pays de la région, tente de tout embraser.

Notre devoir à nous dans de telles circonstances est de contrer cet envahissement à l'aide de tous les moyens dont nous disposons : notre plume, notre éloquence, nos actions ou nos avertissements verbaux.

Si nous considérons  la Syrie comme  le noyau de la résistance, durant ces cinq dernières années nous nous sommes donné corps et âme pour la garder intacte. Est venu le moment décisif de passer à une nouvelle étape, une étape qui exige de nous de tout donner car ce conflit déterminera dans quel sens ira le cours de l’Histoire de l’Asie du sud-ouest pour les cent années à venir, une partie du monde que les Occidentaux appellent le Moyen-Orient.

Source : Al Balagh

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SOURCE: FRENCH PRESS TV