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Un robot inspiré des cafards pour détecter des victimes sous des décombres

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Cette photo, fournie par PolyPEDAL Lab UC Berkeley, montre le robot compressible, CRAM avec un vrai cafard. ©AP

La capacité sans égal des cafards à se faufiler dans de minuscules fissures et de continuer à se déplacer très rapidement même en se rapetissant de moitié a inspiré la construction d'un robot pour rechercher des personnes ensevelies sous des décombres, notamment en cas de séisme.

« Ce qui est impressionnant chez ces cafards, c'est leur capacité à courir aussi vite dans un espace de seulement 0,8 centimètre que de 1,6 cm, en réorientant totalement leurs pattes sur le côté de leur corps», explique Kaushik Jayaram, chercheur de l'Université Harvard et un des principaux auteurs de cette étude publiée lundi dans les Comptes-rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS).

Dans un espace libre, ces insectes mesurent environ 3,7 cm de haut quand ils se déplacent mais peuvent rapetisser leur corps jusqu'à un quart de centimètre, soit l'épaisseur de deux pièces d'un centime, précise-t-il, indiquant avoir utilisé des caméras ultra-rapides pour les observer.

S'inspirant de leurs techniques, les chercheurs ont conçu un petit robot simple et peu coûteux qui tient dans la paume de la main. Il est capable de déplier ses pattes quand il est écrasé et de les protéger avec un écran en plastique tout aussi solide et lisse que les ailes recouvrant le dos des cafards.

Baptisé CRAM (Compressible robot with articulated mechanisms), ce robot a pu se faufiler dans des fissures et courir dans des espaces de moitié sa hauteur.

« En cas de séisme, les sauveteurs ont besoin de savoir si les éboulis sont stables et sûrs mais les robots actuellement utilisés ne peuvent pas entrer sous les décombres », relève Robert Full, professeur de biologie à l'université de Californie à Berkeley.

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV