Dans la deuxième phase de l’exercice naval de grande envergure Eghtedar (Puissance), la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a lancé des missiles balistiques et de croisière depuis des sites terrestres, frappant des cibles prédéterminées dans la mer d’Oman avec une grande précision.
Lors de cette nouvelle phase débutée ce vendredi 5 décembre, la marine du CGRI a tiré des missiles de croisière — Qadr 110, Qadr 380 et Qadir — ainsi que le missile balistique 303, depuis plusieurs points situés dans la profondeur du territoire national.
Toutes les cibles désignées en mer d’Oman ont été atteintes avec une grande précision.
🎥🇮🇷 Dans la deuxième phase de son exercice naval, la marine du CGRI a tiré des missiles à longue portée et des drones sur des cibles, en testant les défenses aériennes et la préparation à la guerre électronique dans le golfe Persique et le détroit d’Ormuz. pic.twitter.com/C18lkJ2fo1
— Press TV Français (@fr_presstv) December 5, 2025
Parallèlement, les systèmes de drones participants ont mené avec succès des attaques contre des bases ennemies fictives, détruisant les cibles visées.
De même, les systèmes de défense aérienne déployés sur les navires du CGRI ont simulé des attaques intensives contre des cibles aériennes ennemies — des cibles qui, selon le scénario, tentaient d’attaquer les vedettes rapides et les zones côtières iraniennes.
L’endurance des systèmes de combat et l’évaluation des capacités de neutraliser la guerre électronique ennemie figurent parmi les objectifs principaux de cet exercice à grande envergure, qui a débuté le jeudi 4 décembre.
Au cours de l’exercice, les unités navales ont affirmé leur fermeté en adressant des avertissements aux navires américains présents dans la région.
L’exercice, mené en l’honneur du commandant martyr Mohammad Nazeri, haut gradé des forces navales du CGRI, se déroule dans le golfe Persique, la zone maritime de Nazeat (îles d’Abou Moussa, Grande Tunb, Petite Tunb et Sirri), le détroit d’Ormuz, ainsi que dans la mer d’Oman.
Dès jeudi, des systèmes de défense aérienne avancés, notamment Navab, Majid et Missagh, ont également été déployés en conditions de guerre électronique. Grâce à l’intelligence artificielle, ces systèmes ont pu identifier des cibles aériennes et navales en un temps record et les neutraliser avec une grande précision.
À rappeler que Mohammad Nazeri était le commandant des unités commandos d’élite des forces navales du CGRI. Il est largement connu en Iran pour le rôle qu’il a joué dans l’arrestation de dix marins américains – neuf hommes et une femme – qui s’étaient aventurés dans les eaux territoriales iraniennes le 12 janvier 2016.
Cet exercice militaire transmet un double message : un message de paix et d’amitié aux pays voisins, et un avertissement clair aux ennemis en ce sens que toute erreur de calcul entraînera une riposte décisive.
Les forces navales iraniennes mènent fréquemment des exercices de grande envergure dans le golfe Persique et en mer d’Oman, démontrant ainsi leurs capacités et leur force de dissuasion face aux puissances étrangères.