Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei a déclaré que l’islam accorde aux femmes un statut très élevé ainsi que des droits égaux à ceux des hommes dans la vie sociale et politique, tout en condamnant la « culture décadente occidentale » à l’égard des femmes.
« Les expressions du Coran concernant l’identité et le caractère des femmes sont les plus élevées et les plus progressistes », a déclaré l’Ayatollah Khamenei ce mercredi 3 décembre, alors qu'il recevait en audience des femmes et des jeunes filles venues par milliers, de différentes régions du pays.
Dans son discours, le Leader a évoqué les qualités de la vénérée Fatemeh Zahra (bénie soit-elle), la fille bien bien-aimée du Prophète Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), se félicitant que la femme iranienne « s’inspire d’un tel soleil » et avance conformément à ses objectifs.
La vénérée Fatemeh Zahra (bénie soit-elle) était un être céleste paré des plus hautes vertus , à savoir l’adoration et l’humilité, l’altruisme et le sacrifice pour le peuple, la résilience face aux épreuves, la défense courageuse des droits des opprimés, l’élucidation et la clarification des vérités, la compréhension et l’action politique, la gestion du foyer et l’éducation des enfants, ainsi que la participation à des événements majeurs de l’histoire islamique primitive, a déclaré le Leader.
Se référant aux versets du noble Coran sur « le rôle égal de la femme et de l’homme dans la vie et l’histoire humaines, et la possibilité égale pour la femme et l’homme d’accéder aux perfections spirituelles », le Leader a déclaré que toutes ces notions sont en contradiction avec les incompréhensions de ceux qui se disent religieux sans avoir compris la religion et de ceux qui ne croient pas à la religion.
Ailleurs dans ses remarques, l’Ayatollah Khamenei a fait part de la logique coranique concernant les droits de la femme dans la société.
« En islam, dans les activités sociales, le commerce, l’action politique, l’accès à la plupart des postes gouvernementaux et dans d’autres domaines, la femme bénéficie des mêmes droits que l’homme. Dans le cheminement spirituel, l’effort individuel et collectif, la voie de leur progression est ouverte », a expliqué le Leader de la Révolution islamique.
Dans la foulée, il a affirmé que la culture décadente occidentale et capitaliste est totalement rejetée du point de vue islamique.
Selon ses termes, en islam il existe des limites et des règles concernant « les relations entre hommes et femmes, la tenue vestimentaire des deux sexes, le hijab des femmes et l’encouragement au mariage », dans le but de préserver la dignité des femmes et de maîtriser les désirs sexuels extrêmement puissants et dangereux. Ces règles sont pleinement conformes à la nature féminine ainsi qu’à l’intérêt et aux besoins de la société, et ce alors que la maîtrise des pulsions sexuelles infinies et destructrices n’est absolument pas prise en compte dans la culture occidentale.
Le Leader a considéré l’homme et la femme en islam comme « deux éléments équilibrés », dotés de nombreuses similarités et de certaines différences découlant de leur corps et de leur nature.
Ces deux éléments, qui se complètent, jouent un rôle dans la gestion de la société humaine, la continuité de l’espèce humaine, le progrès de la civilisation, la satisfaction des besoins sociaux et la gestion de la vie, a-t-il poursuivi.
Parmi les droits des femmes, il a cité la justice dans le comportement social et familial, la sécurité, la dignité et le respect, ainsi que la rémunération égale pour un travail égal, de même que l’assurance pour les femmes qui travaillent et des dispositions de congé spécifiques.
En outre, il a souligné que la fondation de la famille constitue l’une des tâches les plus importantes. Contrairement à l’oubli de l’institution familiale dans la culture erronée de l’Occident, l’islam prévoit des droits réciproques et définis pour « la femme, l’homme et les enfants » en tant que composantes fondatrices de la famille.
Ailleurs dans ses remarques, il a réaffirmé l’opposition entre le regard capitaliste et celui de l’islam envers la femme : « En islam, la femme jouit de l’indépendance, de la capacité, de l’identité et de la possibilité de progrès, alors que le regard capitaliste implique la dépendance, la dissolution de l’identité de la femme dans celle de l’homme, et le non-respect de la grandeur et de la dignité de la femme. »
Ajoutant que le point de vue capitaliste considère la femme comme un objet matériel de désir, le Leader a lié les réseaux criminels qui ont récemment semé le trouble aux États-Unis à l’existence d’une telle vision.
Parmi les péchés majeurs de la culture capitaliste au cours des deux derniers siècles figurent la « destruction de l’institution familiale » et l’apparition de dommages telles que les enfants de père inconnu, la diminution des liens familiaux, les réseaux de prédation des jeunes filles et la propagation croissante de la débauche sexuelle sous le nom de liberté, a-t-il indiqué.
« Le capitalisme occidental qualifie trompeusement cette masse d’actions illégales de liberté et il utilise même cette terminologie dans notre pays pour la diffuser, alors qu’il ne s’agit pas de liberté, mais d’esclavage », a affirmé le Leader de la Révolution islamique.
L’Ayatollah Khamenei a fait référence à l’insistance de l’Occident à exporter sa culture erronée dans le monde, en précisant : « Ils prétendent que certaines restrictions fixées pour les femmes, comme le hijab, empêchent leur progrès, mais la République islamique a réfuté cette logique incorrecte et a montré que la femme musulmane attachée au code vestimentaire islamique peut avancer et jouer un rôle dans tous les domaines plus que beaucoup d’autres ».
Le Leader a fait l’éloge des progrès scientifiques, sportifs, intellectuels, de recherche, politiques, sociaux, sanitaires, de l’espérance de vie, ainsi que du soutien apporté par les femmes à leurs époux martyrs, les qualifiant d’« acquis sans précédent des femmes dans toute l’histoire de l’Iran ».
Il a affirmé que l’Iran n’avait jamais compté, à aucun moment de son histoire, ne serait-ce qu’un centième de ce nombre de femmes savantes, penseuses et expertes, ajoutant que c’est la République islamique qui a permis l’avancement des femmes dans tous les domaines importants.
L’Ayatollah Khamenei a mis en garde les médias contre la promotion de la pensée erronée du capitalisme occidental concernant la femme.
« Lorsque l’on discute du hijab, de la tenue vestimentaire et de la coopération entre femmes et hommes, les médias du pays ne doivent pas répéter ni mettre en avant les propos occidentaux, mais au contraire exposer et valoriser la vision profonde et efficace de l’islam, tant à l’intérieur qu’au sein des instances internationales », a-t-il affirmé.
Pour le Leader, il s’agit de la meilleure manière de promouvoir l’islam et cela attirera de nombreux peuples du monde, en particulier des femmes.
Voici quelques images de la rencontre du Leader de la République islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, avec des milliers de femmes et de jeunes filles, ce mercredi 3 décembre à Téhéran. ©leader.ir





