Alors que le budget de la Sécurité sociale revient à l’Assemblée nationale cette semaine, une journée de mobilisation nationale aura lieu mardi 2 décembre, à l’appel des syndicats CGT, FSU et Solidaires, pour tenter de faire pression sur le gouvernement, « contre l’austérité et pour nos salaires ».
L’éducation nationale fait aussi partie des secteurs mobilisés. Des absences d’enseignants sont attendues dans le primaire comme dans le secondaire. Certaines écoles pourraient assurer un service minimum, tandis que d’autres risquent de rester totalement fermées selon les décisions prises par les communes.
Les syndicats dénoncent notamment la suppression de plus de 4000 postes dans le secondaire et des réductions d’effectifs dans le primaire. Les cantines scolaires, accueils du matin et du soir ainsi que les activités périscolaires pourraient aussi être perturbés ou suspendus. Dans les crèches municipales, les collectivités anticipent déjà un fonctionnement réduit, voire certaines fermetures partielles faute de personnel suffisant.
Administrations et services publics
Les administrations et services publics sont également concernés par la mobilisation du 2 décembre. Le préavis de grève couvre la fonction publique d’État et territoriale, ce qui pourrait entraîner des ralentissements dans les services administratifs, la fermeture temporaire de certains guichets ou le report de rendez-vous, notamment pour les titres d’identité ou les démarches sociales. Dans certains établissements de santé, les syndicats évoquent la mise en place d’un service minimum, avec une présence limitée d’agents non grévistes.
Manifestations et rassemblements
La journée de mardi sera aussi marquée par des manifestations et rassemblements annoncés dans plusieurs grandes villes, comme Bordeaux, La Rochelle, Châteaubriant, Lens, Douai, Dijon, Le Havre ou encore Rouen. Les organisations syndicales doivent encore préciser les modalités de la manifestation parisienne. Ces cortèges pourraient provoquer des déviations, des fermetures ponctuelles de routes ou un ralentissement significatif du trafic automobile en centre-ville.