TV

L'ONU demande une enquête sur l'attaque meurtrière d'Israël contre un camp palestinien au Liban

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des habitants inspectent le camp de réfugiés d'Aïn al-Hilweh, près de Saïda, dans le sud du Liban, qui a été touché par une frappe aérienne israélienne, le 19 novembre 2025. ©AFP

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) a demandé l'ouverture d'une enquête sur les frappes aériennes meurtrières d'Israël au Liban, soulignant que les responsables doivent être tenus de rendre des comptes.

Le 19 novembre, une frappe israélienne a touché Aïn al-Hilweh, le plus grand camp de réfugiés palestiniens du sud du Liban, tuant au moins 14 personnes, dont des enfants, et en blessant plusieurs autres, a rapporté le ministère libanais de la Santé.

Thameen al-Kheetan, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, a déclaré ce mardi 25 novembre lors d'une conférence de presse à Genève que « tous les décès qu’ils ont  recensés à la suite de cette frappe étaient des civils ».

Il a appelé à des « enquêtes rapides et impartiales sur la frappe d'Ain al-Hilweh, ainsi que sur tous les autres incidents », ajoutant : « Les responsables doivent être traduits en justice. »

Israël a prétendu que l'attaque visait un « complexe d'entraînement du Hamas » utilisé pour planifier et mener des opérations contre le régime, une allégation que le Hamas a démentie.

Le bureau des droits de l'homme s'est dit préoccupé par le fait que, près d'un an après le cessez-le-feu entre le Liban et Israël, le monde continue d'assister à une recrudescence des attaques israéliennes.

Al-Kheetan a déclaré que les attaques du régime ont tué au moins 127 civils au Liban depuis l'entrée en vigueur de l'accord de cessez-le-feu le 27 novembre 2024.

Le porte-parole de l'ONU a ajouté que plus de 64 000 personnes, originaires pour la plupart du sud du Liban, restent déplacées en raison de l'agression continue d'Israël.

« Ces attaques ont également gravement entravé les efforts de reconstruction et les tentatives des personnes déplacées de retourner chez elles dans le sud du Liban», a déclaré Al-Kheetan.

Il a réaffirmé que seule une cessation définitive des violations peut protéger les civils contre de nouveaux préjudices.

Dans une nouvelle violation du cessez-le-feu, Israël a assassiné dimanche le commandant de haut rang du Hezbollah, Haitham Tabatabai, lors d'une attaque contre une zone résidentielle près de Beyrouth.

Le Hezbollah a averti qu'Israël avait commis une grave erreur et a annoncé que le groupe de résistance envisageait une riposte à ce meurtre.

Le Hezbollah a réaffirmé que de tels meurtres ne font que renforcer la détermination du mouvement à affronter le régime israélien.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV