Le ministre vénézuélien de la Défense, Vladimir Padrino Lopez, affirme que l’Alliance civile et militaire résistera aux pressions exercées sur le pays par les États-Unis.
S’exprimant samedi lors d’une cérémonie organisée en hommage aux musiciens du pays, Padrino Lopez a loué la force et la dignité du Venezuela face aux complots impérialistes.
Il a souligné la détermination de la nation vénézuélienne à défendre l’indépendance et l’intégrité territoriale de cet État latino-américain.
Il a également condamné les actions risquées de Washington qui constituent une menace claire pour la stabilité régionale, et a souligné que l’ampleur et la configuration des moyens américains « n’ont rien à voir avec la lutte contre le trafic de drogue ».
Padrino Lopez a expliqué qu’au contraire, le renforcement militaire américain dans la région reflète une tentative de coercition de l’État vénézuélien sous couvert de lutte contre la drogue.
S’adressant aux dirigeants des États-Unis, il a déclaré que le peuple vénézuélien ne céderait pas aux pressions américaines.
« Assez de mensonges et de calomnies, assez d’imposer le pouvoir et l’hégémonie par la force », a-t-il affirmé.
Le général en chef des Forces armées nationales bolivariennes (FANB) a juré que la nation vénézuélienne, soutenue par son Alliance civile et militaire, défendrait la souveraineté de l’État, resterait unie et loyale à Caracas contre toute intervention étrangère.
Padrino Lopez a cité l’Alliance civile et militaire comme l’une des plus grandes réussites du processus bolivarien et le fondement stratégique de la défense de la paix et de la souveraineté du pays.
Ses remarques interviennent dans un contexte de forte augmentation des déploiements militaires américains dans les Caraïbes, effectués sous prétexte d’opérations anti-drogues.
Depuis fin août, Washington a envoyé des navires de guerre, des avions de surveillance et des unités d’opérations spéciales dans le sud des Caraïbes, avec pour point culminant ce mois-ci le déploiement du groupe aéronaval USS Gerald R. Ford.
Depuis, les États-Unis ont mené des dizaines de frappes contre des navires, faisant plus de 80 victimes, sous prétexte qu’il s’agissait de trafiquants de drogue, sans toutefois fournir la moindre preuve. Des experts juridiques ont condamné ces exécutions extrajudiciaires perpétrées par l’armée américaine, et les ont qualifiées d’« illégales ».