Human Rights Watch a accusé jeudi les responsables israéliens de mener une vaste campagne de déplacements forcés en Cisjordanie occupée, affirmant que les offensives militaires du régime des mois de janvier et février 2025 dans trois camps de réfugiés constituaient des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et un nettoyage ethnique.
Dans un rapport détaillé intitulé « Tous mes rêves ont été effacés », publié le même jour, l’organisation indique que plus de 32 000 Palestiniens ont été chassés de leurs foyers dans les camps de réfugiés de Jénine, Tulkarem et Nur Shams et qu’ils sont empêchés d’y retourner, même des mois après la fin des offensives militaires.
Selon l’enquête de 105 pages, les forces israéliennes ont lancé l’opération « Mur de fer » le 21 janvier, quelques jours seulement après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu à Gaza.
Comment analyser la politique criminelle israélienne en Cisjordanie occupée ?
Xavier Dupret, analyste politique belge, s'exprime sur le sujet.