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Le Hamas met en garde contre une dangereuse escalade après les frappes israéliennes qui ont tué 28 Palestiniens à Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des Palestiniens au milieu des décombres au nord la bande de Gaza. ©REUTERS

Les frappes israéliennes, parmi les plus meurtrières depuis le début, le 10 octobre, de la trêve à Gaza, ont fait 14 morts à Gaza-ville et 14 dans la région de Khan Younès (sud), a indiqué la Défense civile palestinienne. 

« Les bombardements et les morts ont recommencé. Ils ne nous laissent même pas le temps de respirer », déplore Ahraf Abou Sultan, 50 ans, tout juste rentré à Gaza-ville pour réparer sa maison détruite après avoir été déplacé un an dans le sud du territoire.

« Il n’y a aucun espoir pour la vie à Gaza », se lamente Nivine Ahmed, déplacée sous une tente à Khan Younès. « Nous avons entendu le bruit des explosions et vu la fumée s’élever. Les gens couraient et les sirènes des ambulances retentissaient ».

Le Hamas a dénoncé dans un communiqué ces nouvelles atrocités du régime sioniste les qualifiant d’une « escalade dangereuse ».

Le groupe a souligné que le régime israélien avait tué plus de 300 Palestiniens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu au début du mois dernier.

La trêve fragile, parrainée par les États-Unis, a déjà été marquée par de nombreuses actes de violence dans le territoire palestinien dévasté par deux ans de guerre, après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a lancé l’opération surprise Tempête d’Al-Aqsa contre le régime israélien en réponse à la campagne de massacre et de dévastation menée par l’entité occupante contre les Palestiniens depuis des décennies.

Des frappes menées par Israël ont tué depuis le 10 octobre plus de 300 Palestiniens, selon le ministère palestinien de la Santé siégé à Gaza.

Les raids israéliens les plus meurtriers avaient tué, le 29 octobre, plus de 100 Gazaouis, selon la Défense civile.

Lire plus: Israël saccage le patrimoine culturel de Gaza : plus de 20 000 objets sont pillés

Selon la Défense civile, les bombardements de mercredi ont notamment tué un couple et ses trois enfants à Gaza-ville, et deux mineurs à Khan Younès. 

L’accord de cessez-le-feu a permis dans sa première phase le retour des 20 derniers prisonniers vivants, en échange de la libération de plusieurs centaines de prisonniers palestiniens, et le retour de 25 corps de captifs morts, sur 28 que le Hamas s’est engagé à rendre.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV