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L'Iran se dit prêt à prendre en considération les efforts de médiation russo-chinois pour relancer la coopération avec l'AIEA

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Kamal Kharrazi, président du Conseil stratégique des relations étrangères de la RII.

L’Iran est prêt à examiner les efforts de médiation proposés par la Russie et la Chine pour reprendre sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a déclaré un haut responsable.

Kamal Kharrazi, chef du Conseil stratégique des relations étrangères de la RII, a tenu ces propos lors d’un entretien accordé ce mardi 18 novembre à l’agence de presse russe RIA Novosti.

« Oui, si une telle feuille de route est proposée, nous l’examinerons », a déclaré Kharrazi, interrogé sur la question de savoir si l’Iran considérait Moscou et Pékin comme des médiateurs potentiels dans l’élaboration de nouveaux cadres de coopération avec l’AIEA.

Ses commentaires font suite aux déclarations de l’envoyé russe à Vienne, Mikhaïl Oulianov, qui a récemment annoncé que l’Iran, la Russie et la Chine avaient tenu un dialogue tripartite sur le programme nucléaire iranien le 5 novembre.

Peu après, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, s’est entretenu par téléphone à deux reprises avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, au sujet des relations de l’Iran avec l’AIEA et des évolutions concernant le programme nucléaire iranien.

L’Iran a suspendu sa coopération avec l’AIEA après les frappes américaines contre ses installations nucléaires de Fordow, Natanz et Ispahan à la mi-juin. Ces frappes sont intervenues dans un contexte d’agressions militaires israéliennes contre l’Iran.

Ces attaques ont incité le Parlement iranien à adopter à l’unanimité une loi exigeant que le gouvernement suspende toute coopération avec l’AIEA.

Des responsables iraniens ont déclaré que le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, avait manqué à ses obligations légales en matière de protection des installations nucléaires iraniennes et que son rapport avait ouvert la voie à des actes d’agression israélo-américains.

Le 9 septembre, Araghchi et Grossi sont parvenus à un accord sur les modalités pratiques de la reprise de leur coopération après une réunion dans la capitale égyptienne, Le Caire.

Toutefois, le 11 octobre, Araghchi a annoncé que l’Iran avait suspendu la mise en œuvre de l’accord du Caire après que la troïka européenne (Grande-Bretagne, Allemagne et France) a invoqué le mécanisme dit de « snapback » pour réimposer des sanctions internationales à l’Iran.

Malgré les tensions, l’Iran affirme rester ouvert à l’évaluation des propositions de nouvel accord avec l’AIEA et souligne que toute décision définitive concernant la forme et l’étendue de la coopération avec l’AIEA relève du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV