L'Iran a fermement rejeté les allégations d'opérations de sabotage formulées par le chef de l'Agence de sécurité intérieure du Canada contre la République islamique, qualifiant ces accusations de sans fondement et fabriquées de toutes pièces.
Jeudi, Dan Rogers, directeur du Service canadien du renseignement de sécurité, a prétendu que l'agence avait déjoué cette année des menaces potentiellement mortelles lancées par l'Iran contre des personnes que Téhéran considère comme des ennemies.
Il a dit que l'agence avait contré les actions des services de renseignement iraniens et de ce qu'il a appelé leurs « mandataires », qui auraient ciblé des individus perçus comme des menaces pour l'Iran.
Rogers a également prétendu que ses agents avaient déjoué les tentatives de la Russie d'acquérir illégalement des biens et des technologies canadiens. Il a aussi formulé des accusations contre la Chine et l'Inde, les accusant d'espionnage et de répression transnationale à l'encontre du Canada.
Zahra Ershadi, représentante permanente adjointe de l'Iran auprès des Nations unies, a déclaré vendredi dans un communiqué que ces allégations visaient à détourner l'attention des actions menées par Israël en Asie de l’Ouest et de la complicité du Canada dans ces affaires.
« Les accusations ridicules du Service canadien du renseignement de sécurité contre l’Iran n’ont d’autre but que de détourner l’attention des violations et des crimes en cours commis par le régime sioniste en Asie de l’Ouest et du soutien que le Canada lui apporte », a-t-elle déclaré.
Mme Ershadi a également critiqué l'obstruction des services consulaires aux Iraniens vivant au Canada, exhortant le gouvernement canadien à revenir sur ses politiques « irresponsables et injustifiées » envers l'Iran.
Durant l'offensive brutale israélienne à Gaza, le Canada et plusieurs autres pays occidentaux ont continué à fournir des armes létales au régime israélien malgré le génocide en cours dans le territoire palestinien assiégé.