Des délégations latino-américaines et des organisations indigènes ont rejeté, ce mercredi, la participation d'Israël à la conférence climatique COP-30, qui se tient dans la ville amazonienne de Belém, au Brésil.
Le représentant israélien a été expulsé sous les cris de « Libérez la Palestine ! », dans une scène illustrant le rejet croissant de la participation de cette entité aux milieux multilatéraux.
Cette protestation s'inscrit dans le cadre du mouvement mondial BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), qui cherche à faire pression sur le régime israélien en raison de ses politiques d'apartheid, d'occupation et d'agression militaire.
Fondé en 2005 par des organisations palestiniennes, le BDS appelle les gouvernements, entreprises et institutions à revoir et rompre leurs liens avec Israël.
Le mouvement demande un embargo commercial, l'annulation des accords de coopération et l'exclusion des institutions israéliennes de la scène internationale.
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La campagne BDS a obtenu d'importantes victoires dans divers secteurs : des universités, qui ont suspendu leurs accords avec des institutions israéliennes aux artistes qui ont annulé leurs représentations à Tel-Aviv, en passant par des fonds d’investissement qui ont retiré leurs capitaux des entreprises impliquées dans l’occupation.
Un « boycott silencieux » international frappe l’économie israélienne
Le régime israélien se trouve au centre d'une contestation mondiale grandissante, alimentée par ses politiques répressives et sa guerre génocidaire contre les Palestiniens.
Le « boycott silencieux » qui s’installe traduit une sanction morale et politique exercée contre Israël par divers acteurs économiques, académiques et diplomatiques à travers le monde.
Ce boycott incarne le rejet mondial de la normalisation des crimes de guerre et des dérives extrémistes d'un régime qui bafoue les principes universels de justice et d'humanité.
Des études économiques et académiques révèlent que, bien qu’aucune déclaration officielle ne soit émise, les effets de ce boycott se font sentir de manière significative sur divers aspects dans la société israélienne tels que le commerce, les investissements, la recherche scientifique et les relations internationales, se manifestant entre autres par une augmentation des ruptures dans les échanges commerciaux, avec de nombreuses suspensions de collaborations et des refus de contrats.
Des experts estiment que ce boycott informel pourrait avoir des conséquences stratégiques à long terme, au-delà des pertes économiques immédiates.