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Le Hamas refuse la reddition à Rafah et exhorte les médiateurs à protéger le cessez-le-feu

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La recherche de corps des captifs israéliens se poursuivent dans l'est de Gaza, le 5 novembre 2025. ©AFP

Le mouvement de résistance palestinien Hamas affirme que ses combattants qui se trouvent à Rafah, ville située dans le sud de la bande de Gaza et contrôlée par Israël, ne se rendront pas aux forces militaires du régime sioniste.

Dans un communiqué publié ce dimanche 9 novembre, les Brigades Qassam, branche militaire du Hamas, ont rejeté les informations selon lesquelles leurs combattants déposeraient les armes dans le cadre d’un accord de médiation proposé par l’Égypte.

« L’ennemi doit savoir que la reddition n’existe pas dans le jargon des Brigades Qassam », indique le communiqué.

Selon des sources proches de la médiation égyptienne, la proposition du Caire prévoit que près de 200 combattants remettraient leurs armes aux autorités égyptiennes en échange d’un passage sûr vers d’autres zones de la bande de Gaza. L’accord inclurait aussi des informations sur le réseau des tunnels de Rafah en vue de leur destruction.

Le Hamas a déclaré qu’il n’accepterait aucun accord servant les objectifs d’occupation d’Israël ». Le groupe a exhorté les médiateurs à trouver plutôt « une solution qui garantisse la poursuite du cessez-le-feu et empêche l’ennemi d’exploiter la situation pour justifier de nouvelles attaques ».

La région de Rafah a été le théâtre des violences les plus graves commises par l’armée israélienne depuis l’entrée en vigueur de l’accord négocié, le 10 octobre, par les États-Unis.

Israël a prétendu que ses frappes aériennes visaient des structures militaires du Hamas à la suite d’attaques de missiles antichars et de tirs d’armes à feu contre ses militaires. Le Hamas, quant à lui, a nié toute implication dans des affrontements de Rafah et a réaffirmé son engagement envers l’accord de cessez-le-feu.

Les frappes aériennes israéliennes dans la région de Rafah ont jusqu’à présent tué des dizaines de civils, dont des femmes et des enfants, selon les autorités sanitaires.

Quelques jours après l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré que le point de passage frontalier de Rafah entre Gaza et l’Égypte resterait fermé « jusqu’à nouvel ordre », en violation flagrante du cessez-le-feu.

Le régime sioniste a fermé tous les points de passage frontaliers, bloquant l’entrée de l’aide humanitaire et aggravant encore la crise déjà catastrophique que connaît Gaza depuis mars, date à laquelle le régime israélien a violé un précédent accord de cessez-le-feu avec le Hamas. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV