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Les États-Unis s’isolent de plus en plus (ministre colombienne des Affaires étrangères)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La ministre des Affaires étrangères de Colombie. (Photo d’Archives)

La ministre colombienne des Affaires étrangères, Rosa Villavicencio, a condamné les offensives militaires américaines dans les Caraïbes, mettant l’accent sur le fait que les États-Unis s’isolent de plus en plus.

« Tandis que les peuples de la région s’unissent, l’administration américaine se trouve de plus en plus isolée. C’est une interprétation claire de ce qui se passe ici », a-t-elle déclaré, vendredi 7 novembre, lors d’une interview exclusive accordée à la chaîne Blu Radio.

Lors de cette interview, elle a évoqué le sommet des pays membres de la Communauté des États latino-américains et caraïbes (CELAC) et l’Union européenne (UE), qui se tient du 7 à 10 novembre à Santa Marta, en Colombie.

Dans la foulée, la cheffe de la diplomatie colombienne a souligné que cet événement envoie un message fort d’unité contre l’impérialisme et les interventions unilatérales des États-Unis.

« Le fait que nous soyons réunis ici, avec tant d’acteurs issus non seulement des gouvernements, mais aussi de la société civile, des universitaires, des jeunes et des femmes, constitue un message fort, car l’idée dominante était que cela n’arriverait pas et que ce serait un échec », a-t-elle affirmé, estimant que c’est tout le contraire qui se produit. 

En outre, elle a fait part de nombreux défis avec lesquels la Colombie est aux prises, tout en précisant que le pays est en mesure de les surmonter. Selon ses termes, ces épreuves renforceront la cohésion nationale.

Ailleurs dans ses remarques, Rosa Villavicencio a affirmé que le président colombien, Gustavo Petro, envisage de se rendre à New York, en janvier 2026 afin de participer aux réunions du Conseil de sécurité des Nations unies, et ce, malgré l’intensification des tensions avec les États-Unis.

Les relations entre Bogota et Washington se sont tendues après le bombardement d’un bateau dans la mer des Caraïbes par les forces américaines, un incident que le gouvernement colombien a considéré comme une violation de ses eaux territoriales.

Dans le cadre de cette nouvelle escalade des tensions, le président américain, Donald Trump, a ordonné le déploiement de trois destroyers, d’un navire d’assaut amphibie, d’un croiseur lance-missiles, d’un sous-marin nucléaire et d’environ 4 500 marines.

Washington a récemment ajouté le président Gustavo Petro, son épouse et son fils, ainsi que le ministre colombien de l’Intérieur, Armando Benedetti, à la liste du Bureau du contrôle des avoirs étrangers (OFAC), sous prétexte de leurs liens avec le trafic de stupéfiants.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV