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La normalisation des relations avec le régime israélien est hors de question (Nabih Berri)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, a pris la parole lors d’une conférence de presse à Beyrouth, au Liban. © AP/Archives

Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, a déclaré que la normalisation des relations diplomatiques entre le Liban et le régime d’occupation d’Israël n’est pas même sujette à discussion.

« Ceux qui envisagent la normalisation doivent comprendre que cela est impossible. Je reste engagé envers ma position concernant le mécanisme de négociation ; un mécanisme qui inclut toutes les parties : le Liban, Israël, les États-Unis, la France et les Nations unies », a affirmé M. Berri dans une interview accordée au quotidien arabophone Asharq al-Awsat, basé à Londres.

Il a précisé que des experts civils pouvaient être consultés si nécessaire, comme cela avait été le cas lors de la délimitation de la « Ligne bleue » — ligne de démarcation séparant le Liban des territoires occupés par Israël et du plateau stratégique du Golan — en mai 2000.

M. Berri a mis l’accent sur le fait qu’« aucune menace ni frappe aérienne israélienne ne parviendra à modifier notre position ».

Les remarques du président du Parlement libanais ont été formulées alors que le mouvement de résistance Hezbollah a appelé jeudi à une unité nationale afin de faire face aux violations israéliennes dans le sud du Liban, rejetant fermement toute négociation politique avec Tel-Aviv.

Dans une lettre adressée au peuple libanais, au président Joseph Aoun, au Premier ministre Nawaf Salam, ainsi qu’au président du Parlement Nabih Berri, le Hezbollah a réaffirmé son engagement en faveur de l’unité nationale, de la défense de la souveraineté et du maintien de la sécurité et de la stabilité du pays, conformément à l’accord de cessez-le-feu conclu avec Israël à la fin de 2024.

« Le Liban et le Hezbollah ont respecté les dispositions de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU depuis son adoption, tandis que l’ennemi sioniste continue ses violations terrestres, maritimes et aériennes », peut-on lire dans ladite lettre.

D’après ce texte, Israël n’a pas respecté l’accord de cessation des hostilités et poursuit ses pressions politiques et ses tentatives d’imposer des conditions conformes à ses propres objectifs.

Une initiative du gouvernement libanais visant à établir un monopole des armes devait s’inscrire dans une stratégie nationale globale axée sur la défense et la protection de la souveraineté, et non découler de pressions extérieures, a-t-il ajouté.

« L’ennemi israélien ne vise pas uniquement le Hezbollah, mais le Liban dans toutes ses composantes », a conclu le mouvement, affirmant qu’il dispose « du droit légitime de résister à l’occupation et à l’agression, aux côtés de l’armée et du peuple du Liban », toujours selon la même lettre.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV