Des milliers de Téhéranais ont assisté à une cérémonie spéciale pour dévoiler une statue symbolisant la force, l'unité et l'identité nationale du pays.
La statue « À genoux devant l’Iran » a été dévoilée vendredi soir sur la place Enqelab, à Téhéran, en présence du maire, de responsables municipaux, d’artistes et de citoyens, transformant la place en un lieu de rassemblement culturel et artistique animé.
Durant la cérémonie, une musique héroïque a résonné et les participants ont agité des drapeaux iraniens, témoignant d'un esprit de fierté et de solidarité nationale.
La présence de familles, de jeunes et d’artistes et de chanteurs de renom tels que Parvaz Homay, Mostafa Ragheb et Garsha Rezaï a conféré à l’événement une atmosphère unique.
L’inauguration a révélé une sculpture saisissante illustrant la fermeté de l’Iran face à ses ennemis. Cette œuvre symbolique retrace des siècles de résistance et de dignité iraniennes.
🔻 🇮🇷 L'Iran dévoile la statue de l'empereur romain Valérien agenouillé devant l'ancien roi iranien Shapur Ier, symbole de la résistance historique et de la fermeté de la nation iranienne pic.twitter.com/DdU7loBZqJ
— Press TV Français (@fr_presstv) November 7, 2025
Mehdi Mazhabi, directeur de l’Organisation pour l’embellissement de Téhéran, a déclaré que la statue était une expression artistique de l’histoire de la résistance du peuple iranien.
Il a ajouté que le peuple iranien a prouvé à maintes reprises qu’il ne céderait jamais aux puissances oppressives et qu’il mettrait à genoux ses ennemis envahisseurs.
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Il a également souligné la campagne culturelle « Vous vous agenouillerez à nouveau devant l’Iran », qui reflétait le message du Leader de la Révolution islamique, l'honorable Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, selon lequel le peuple iranien restera ferme face à toutes les pressions et contraindra ses ennemis à battre en retraite.
La statue s’inspire d’un bas-relief rupestre représentant la victoire du roi sassanide Chapour Ier sur l’empereur romain Valérien.
Le bas-relief de Chapour Ier à Naqsh-e Rostam, situé à environ trois kilomètres au nord de Persépolis, commémore l’une des victoires les plus importantes de l’histoire perse antique. Après la bataille d’Édesse en 260 apr. J.-C., où l’armée romaine subit une défaite décisive, l’empereur Valérien, ses commandants et des milliers de soldats furent faits prisonniers par Chapour Ier.
La capture sans précédent d’un empereur romain marqua un moment d’humiliation pour Rome et souligna la puissance grandissante de l’Empire sassanide.
Pour immortaliser ce triomphe, Chapour Ier ordonna que la scène victorieuse soit sculptée dans la pierre à plusieurs endroits, dont Naqsh-e Rostam, qui abrite l’un des huit bas-reliefs sassanides de la région.
Le bas-relief représente l’empereur Valérien agenouillé devant Chapour Ier, implorant sa clémence. Le roi sassanide est figuré à cheval, coiffé d’une couronne royale et vêtu d’une robe ornée, symbolisant l’autorité impériale. À l’inverse, Valérien, paré d’une couronne et d’un manteau romains, tend la main vers le souverain perse en signe de soumission.
Le maire adjoint de Téhéran chargé des services urbains, Davoud Goudarzi, a déclaré que l’idée de cette statue avait germé après les douze jours d’agression israélienne contre l’Iran et que sa réalisation avait nécessité plusieurs mois.
En marge de la cérémonie d’inauguration, M. Goudarzi a affirmé : « Aujourd’hui, nous ajoutons un nouveau symbole aux monuments de la ville. Cette statue représente le fait que quiconque a un jour cherché à porter atteinte à l’Iran ou à son peuple a finalement été contraint de s’agenouiller devant l’Iran. »
La statue devrait être installée sur la place Azadi de Téhéran d’ici une vingtaine de jours.
En images : des milliers de Téhéranais ont pris part à la cérémonie d’inauguration d’une statue incarnant la force, l’unité et l’identité nationale de l’Iran





