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La résistance, essentielle face à l’occupation et à l’expansionnisme israéliens (Figures importantes de la Résistance)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des dizaines de personnalités de la Résistance participent à la 34e Conférence nationale arabe qui s'est ouverte au Liban le 7 novembre 2025. ©IRNA

Des figures importantes de l’Axe de la Résistance ont souligné la nécessité de s’opposer à l’occupation israélienne et à sa politique expansionniste, insistant sur le rôle vital de la résistance armée pour préserver les intérêts des nations face à de telles politiques.

Cette affirmation a été faite vendredi 7 novembre lors de la 34e Conférence nationale arabe au Liban, qui a réuni des dizaines de personnalités.

Parmi les participants figurait Khalil al-Hayya, chef du mouvement de résistance Hamas à Gaza, qui a souligné que l’opération Tempête d’Al-Aqsa était « une réponse aux tentatives de liquider la cause palestinienne et de construire un nouveau Moyen-Orient ».

Il a noté que l’opération d’octobre 2023 avait marqué « une épopée héroïque » en Palestine et au-delà de ses frontières, bénéficiant du soutien de nombreuses nations.

Il a exhorté l’Oumma musulmane à unir ses efforts pour libérer la Palestine de l'occupation israélienne, soulignant que « tout comme Gaza a résisté avec sa mer, ses hommes, ses femmes et ses enfants malgré les actes d'agression, la Palestine restera inébranlable et l'oppression prendra fin ».

L'Iran salué pour son soutien à la Palestine

S'exprimant lors de la conférence, le secrétaire général du Jihad islamique palestinien, Ziad al-Nakhala, a souligné qu'Israël ne pouvait rejeter le plan de cessez-le-feu à Gaza du président américain Donald Trump car il « cherchait à se désengager de la crise sur le terrain » après près de deux ans de guerre génocidaire contre les Palestiniens, qui n'a pas atteint ses objectifs.

« Nous sommes sortis de cette bataille contre l'occupation les armes à la main », a-t-il déclaré, attribuant ces succès à l'unité de toutes les factions de la Résistance.

Al-Nakhala a également salué l'Iran et les autres pays qui ont soutenu les Palestiniens, notamment le Liban, le Yémen, l'Égypte et le Qatar, promettant que la résistance se poursuivra.

Le Hezbollah n'a jamais regretté ses opérations pro-Gaza

Ammar al-Moussawi, responsable des relations arabes et internationales du Hezbollah, a souligné que le mouvement de résistance libanais avait mené des opérations anti-israéliennes en soutien à Gaza « parce que nous croyons en la légitimité et la justesse de cette cause ».

« Et nous ne regrettons pas notre décision », a-t-il déclaré lors de la conférence.

Faisant référence à la déclaration de Trump à la Knesset (Parlement israélien) à la mi-octobre, al-Moussawi a affirmé que ces propos prouvaient la complicité de Washington dans les guerres israéliennes dans la région.

Al-Houthi : le désarmement de la Résistance sert la vision du « Grand Israël »

S'adressant à la conférence, Abdul-Malik al-Houthi, chef du mouvement yéménite Ansarallah, a affirmé que les opérations pro-Gaza menées par le Yémen et le Hezbollah avaient joué un rôle important ces deux dernières années.

Alors qu'Israël appelle au désarmement du Hamas et du Hezbollah, al-Houthi a fait remarquer que « l'ennemi israélien tente de démanteler les armes qui protègent le Liban et celles qui entravent sa domination sur Gaza depuis deux ans ».

Il a fustigé le soutien apporté à Israël par les pays de la région, mettant en garde contre les « pertes considérables » qui seront infligées à l’Oumma musulmane en raison des efforts déclarés d'Israël pour établir le soi-disant « Grand Israël ».

En août, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré aux médias israéliens qu'il se sentait profondément lié à « cette vision » d'un « Grand Israël », faisant référence aux territoires palestiniens occupés par Israël ainsi qu'à des parties de l'Égypte, de la Jordanie, de la Syrie et du Liban, et l'a décrite comme une « mission historique et spirituelle ».

Israël a tué près de 70 000 Palestiniens depuis le début de la guerre génocidaire contre Gaza le 7 octobre 2023, avant la conclusion d'un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza le mois dernier.

La première phase du plan de cessez-le-feu en 20 points de Trump pour Gaza est entrée en vigueur le 9 octobre et a permis un échange de prisonniers, mais les étapes suivantes seront négociées ultérieurement.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV