TV
Infos   /   A La Une   /   Europe   /   France   /   L’INFO EN CONTINU

9 Français sur 10 pensent que le bilan d’Emmanuel Macron est un échec et que le « Macronisme » est mort (Sondage)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président français Emmanuel Macron. ©LP

Une enquête Odoxa-Backbone révèle que l’action et le bilan du président français Emmanuel Macron sont massivement rejetés par les citoyens français.

Pour neuf Français sur dix (89 %), le projet politique porté par Emmanuel Macron se résume à un « échec », après huit ans au pouvoir. Y compris pour les trois quarts (77 %) de ses électeurs du premier tour de 2017 ou de 2022. C’est aussi le cas de son action, dont le bilan est rejeté sévèrement par une large majorité du pays (79 %). En particulier en matière de pouvoir d’achat (88 %), de retraites (86 %) ou encore d’immigration (85 %). Même sur ses thèmes de prédilection, le chef de l’État ne réussit pas à convaincre. Ainsi du chômage (73 %), dont il avait promis d’inverser les courbes jusqu’à atteindre le plein-emploi en 2027.

Ce verdict implacable, révélé alors que le président français inaugurait, le 5 novembre, la COP30 au Brésil sous les vivats d’une foule ensoleillée, tranche avec l’impopularité abyssale qui ronge son image en France.

« Le macronisme ne survivra pas à son départ », anticipent 86 % des Français. À 47 ans, lorsqu’il quittera l’Élysée en 2027, Emmanuel Macron n’exclut pas un retour sur la scène nationale, voire une candidature en 2032, mais l’opinion publique lui ferme la porte à 89 %, dont 68 % de ses propres soutiens de 2017 ou 2022. Déjà mal en vue dans une enquête d’opinion parue fin octobre, le chef de l’État confirme la mauvaise passe dans laquelle il se trouve.

Ce rejet massif laisse le camp présidentiel orphelin d’un héritier crédible. Gabriel Attal émerge comme la figure la plus légitime pour incarner le macronisme (39 % des sondés, 50 % chez les électeurs du président), loin devant Sébastien Lecornu (35 %), fidèle Premier ministre, et Édouard Philippe (26 %), qui a rompu les amarres en réclamant une démission planifiée du chef de l’État.

Le récent lâchage en règle du président par son camp, avec des déclarations amères à son endroit, comme « Pour nous, c’est mieux qu’il se taise », témoigne d’un véritable isolement pour le président deux fois élu.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV