Le mouvement de résistance palestinien, Hamas, a vivement dénoncé le ministre israélien d’extrême droite, Itamar Ben-Gvir, qui a personnellement redonné des ordres de démolition et d’évacuation à des familles bédouines palestiniennes dans la région du Néguev.
Dans un geste extrêmement provocateur, le ministre israélien d’extrême droite Itamar Ben-Gvir a redonné des ordres de démolition et d’évacuation à des familles bédouines du Néguev, suscitant ainsi une vague d’indignation.
En réaction, le Hamas a déclaré jeudi que cet acte effronté de Ben-Gvir constituait un exemple flagrant du terrorisme organisé et de l’arrogance pratiqués par le régime israélien.
Le mouvement de résistance palestinien a appelé la population et les organisations locales à se mobiliser en solidarité avec les Bédouins du Néguev ainsi qu’avec les habitants des autres zones menacées par ces politiques.
Le Hamas a ajouté que les pressions exercées par Israël sur les communautés bédouines civiles, ainsi que les menaces d’expulsion de leurs maisons, représentent un maillon supplémentaire de la chaîne des harcèlements systématiques et de la discrimination raciale perpétrés par Israël contre le peuple palestinien.
Il a également souligné que cette mesure démontre une fois de plus que le régime de Tel-Aviv soutient l’extrémisme et la répression sous toutes leurs formes.
Le Hamas a mis en garde contre les conséquences de la poursuite des politiques répressives et fascistes d’Israël, exhortant la communauté internationale et les organisations de défense des droits de l’homme à intervenir immédiatement pour empêcher la poursuite des projets de démolition et de déplacement des maisons des Palestiniens.
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Pendant ce temps, les forces israéliennes continuent de détruire des maisons palestiniennes à Gaza, malgré le cessez-le-feu conclu entre les deux parties.
Depuis octobre 2023, les bombardements et les frappes aériennes israéliennes ont rasé des habitations, des hôpitaux et des réseaux d’adduction d’eau à travers la bande de Gaza, laissant les infrastructures palestiniennes en ruines.
Par ailleurs, les habitants de Gaza sont toujours confrontés à de graves pénuries de nourriture, d’eau, de médicaments et d’autres produits de première nécessité, en raison de la fermeture persistante des points de passage et des restrictions imposées par les forces israéliennes sur l’acheminement d’aides humanitaires dans la bande de Gaza.
Selon le ministère palestinien de la Santé, basé à Gaza, le bilan des victimes de la guerre génocidaire israélienne s’élève à plus de 68 875 morts.
Le cessez-le-feu négocié par les États-Unis, entré en vigueur le 10 octobre, a déjà été violé plus de 200 fois par le régime israélien, selon le directeur du Bureau des médias du gouvernement de Gaza.
