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Hezbollah: les pourparlers entre le Liban et Israël ne servent que les intérêts de Tel-Aviv

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Membres du Hezbollah, mouvement de résistance libanais. ©AP

Le mouvement de résistance libanais, Hezbollah, a rejeté toute possibilité de négociations entre le Liban et Israël, avertissant qu’un tel dialogue ne sert que les objectifs politiques et stratégiques du régime occupant et de ses partisans.

Dans une lettre ouverte publiée jeudi et adressée à la nation libanaise, au président de la République, au Premier ministre et au président du Parlement, le Hezbollah a exprimé son opposition aux efforts renouvelés visant à entraîner le Liban dans des pourparlers indirects avec l’entité sioniste.

« Toute négociation politique avec Israël », avec lequel le Liban demeure formellement en guerre, « ne sert pas l’intérêt national », a-t-il ajouté.

Le Hezbollah a réaffirmé son engagement envers la stabilité et l’unité nationale du Liban, se déclarant prêt à contribuer à l’élaboration d’une position unifiée contre les violations persistantes par Israël de l’accord de cessez-le-feu conclu l’année dernière avec le groupe de résistance.

Le gouvernement libanais a strictement respecté la trêve, mais Israël continue de violer l’accord par voie terrestre et aérienne, dans le but d’obtenir des concessions de Beyrouth conformes à ses intérêts dans la région, a déclaré le Hezbollah.

Le mouvement de résistance a par ailleurs averti qu’Israël s’efforce activement de saper l’ensemble du Liban et de démanteler toute capacité de résistance.

« Nous affirmons notre droit légitime de résister à l’occupation et à l’agression et de soutenir notre armée et notre peuple pour protéger la souveraineté de notre pays », peut-on lire dans le communiqué du mouvement.

Le Hezbollah souligne qu’il exerce son droit à se défendre contre « un ennemi qui impose la guerre à notre pays, ne cesse ses attaques et cherche à subjuguer notre État ».

Critiquant la décision du gouvernement concernant « un monopole d’État sur les armes », le mouvement a déclaré que cette mesure avait été utilisée par l’ennemi pour exiger le désarmement de la Résistance, une condition non prévue par le cessez-le-feu et catégoriquement rejetée par le Hezbollah.

Israël a lancé son agression contre le Liban en octobre 2023 en réponse aux frappes aériennes pro-palestiniennes du Hezbollah contre les territoires occupés.

Le régime sioniste a toutefois accepté le cessez-le-feu après avoir échoué à mettre fin aux opérations de résistance et à paralyser le Hezbollah comme il l’avait souhaité.

Depuis l’entrée en vigueur de l’accord de trêve le 27 novembre 2024, Israël l’a violé des centaines de fois, tuant plus de 300 personnes et en blessant près de 600 autres au Liban.

Le régime de Tel-Aviv continue également d’occuper cinq points stratégiques dans le sud du Liban qui offrent une vue imprenable sur la région et une position de tir supérieure.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV