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L’Iran dénonce l'hostilité des États-Unis envers les États indépendants en particulier le Venezuela

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi. ©IRNA

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a condamné l’hostilité des États-Unis à l’égard des pays indépendants, en particulier leurs menaces contre le Venezuela.

« Le comportement dominateur et agressif des États-Unis est manifeste partout dans le monde », a déclaré M. Araghchi, jeudi 6 novembre, faisant référence aux récentes menaces proférées par des responsables américains contre du Venezuela.

Les États-Unis, a-t-il ajouté, ne favorisent que les pays qui servent les intérêts américains tout en menant une politique hostile envers les nations indépendantes. « C’est de cette manière que les États-Unis traitent la République islamique d’Iran depuis des années », a-t-il souligné.

Araghchi a mis l’accent sur le fait que la communauté internationale condamnait les menaces de Washington contre Caracas, avant d’exprimer la solidarité de Téhéran avec la nation et le gouvernement vénézuéliens.

Dans la même logique, M. Araghchi a rappelé la 19ᵉ réunion ministérielle de mi-mandat du Bureau de coordination du Mouvement des non-alignés, tenue en octobre à Kampala, capitale de l’Ouganda, au cours de laquelle les participants ont unanimement jugé les pressions et sanctions américaines comme contraires aux règles et principes du droit international.

Les États-Unis ont intensifié leurs déploiements militaires dans les Caraïbes sous prétexte de « la lutte contre le trafic de drogue », envoyant des navires de guerre, des avions et des forces spéciales à proximité des côtes vénézuéliennes.

Alors que les responsables américains présentent ces manœuvres comme des opérations de sécurité, les gouvernements d’Amérique latine s’inquiètent de ce recours croissant à la puissance militaire, y voyant des préparatifs en vue d’une tentative de changement de régime par la force, en évoquant les récentes frappes américaines contre des bateaux accusés d’être impliqués dans « le trafic de drogue».

Le président américain, Donald Trump, a toutefois minimisé la perspective d’une guerre directe avec le Venezuela, en menaçant le président vénézuélien Nicolas Maduro, en prétendant que « ses jours sont comptés ».

Le président américain a accusé le dirigeant vénézuélien de « trafic de drogue » sans fournir de preuves. Maduro, quant à lui, affirme que Washington utilise ces accusations de trafic de stupéfiants comme prétexte pour mettre en œuvre son plan de « changement de régime » et s’emparer des richesses pétrolières du Venezuela.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV