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Ghazala Hashmi entre dans l’histoire : première musulmane élue lieutenante-gouverneure de Virginie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Ghazala Hashmi, sénatrice et lieutenante-gouverneure de l’État de Virginie (au centre), se laisse prendre en selfie avec une partisane à l’intérieur du temple Raj Khalsa Gurdwara de Sterling, en Virginie.

Aux États-Unis, la victoire du musulman issu d’une famille sud-asiatique, Zohran Mamdani, élu maire de New York, s’inscrit dans une soirée faste pour les démocrates qui ont remporté les sièges de gouverneur en Virginie et dans le New Jersey. Ils ont aussi obtenu le vote sur le redécoupage électoral en Californie ; mais c’est surtout dans l’État de Virginie qu’un tournant historique pour la représentation politique des minorités devient palpable avec l’élection de Ghazala Hashmi, la première musulmane élue lieutenante-gouverneure d’un État américain. 

Âgée de 61 ans, Mme Hashmi est arrivée enfant aux États-Unis depuis Hyderabad, en Inde, avec sa mère et son frère, pour rejoindre son père, enseignant à l’Université Georgia Southern de Savannah. Elle a ensuite obtenu un doctorat en littérature à l’université Emory, avant d’exercer pendant près de trente ans comme professeure et administratrice dans plusieurs établissements de Virginie.

Comme elle l’a confié dans une interview en 2020, elle a vécu un « moment de crise » en constatant la manière dont les musulmans étaient traités sous la première administration Trump. En 2019, elle s’est présentée aux élections pour un siège au Sénat de Virginie, alors détenu par un républicain, et a remporté une victoire surprise — devenant la première femme musulmane à siéger au Sénat de cet État.

« J’ai d’abord été poussée à me présenter parce que je voulais répondre, et non plus observer en silence, le ciblage et la stigmatisation des communautés marginalisées », a-t-elle déclaré mardi soir dans son discours de victoire.

« J’ai décidé de me lancer en politique parce que personne dans ce pays ne devrait jamais se sentir étranger dans son propre quartier ou dans sa propre communauté », a-t-elle ajouté.

Six ans plus tard, Ghazala Hashmi inscrit de nouveau son nom dans l’histoire ; cette fois à l’échelle nationale.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV