L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) affirme que les forces militaires israéliennes ont mené un raid dans un village de la province de Quneïtra, dans le sud-ouest de la Syrie, constituant ainsi la dernière violation en date de la souveraineté du pays.
Le groupe de surveillance basé en Grande-Bretagne a signalé que deux chars israéliens, sept véhicules militaires et un bulldozer ont pénétré dans le village d’al-Samdaniyah al-Sharqiyah ce samedi 1er novembre dans la matinée.
Ils se sont ensuite dirigés vers le point de contrôle d’al-Saqri entre le village de Jabah et la ville de Khan Arnabah, avant de poursuivre leur route vers l’autoroute d’al-Salam.
Cette incursion est survenue au lendemain de l’installation par les forces israéliennes d’une barrière métallique dans le village d’al-Samdaniyah, créant de facto un point de contrôle permanent dans la zone. Les habitants ont exprimé leur indignation, condamnant cette mesure comme une nouvelle violation de la souveraineté syrienne.
Plus tôt, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a signalé que les forces d’occupation israéliennes avaient tiré plusieurs obus d’artillerie depuis leur base située dans l’ouest de Tal al-Ahmar, près de la ville de Kodneh, en direction des zones boisées de l’est de Tal al-Ahmar, dans le centre de Quneïtra.
Il convient de noter que les autorités de transition à Damas Hay'at Tahrir al-Cham (HTC) ont mené, au cours des derniers mois, des discussions approfondies avec des responsables israéliens afin de parvenir à un accord de sécurité.
Depuis la chute du gouvernement de l’ancien président Bachar al-Assad à la fin de l’année dernière, Israël a fréquemment perpétré des actes d’agression sur l’ensemble du territoire syrien.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ordonné à ses forces de pénétrer plus profondément en territoire syrien, dans le but de sécuriser plusieurs positions stratégiques clés dans la région.
Israël a étendu son occupation à toute la Syrie en affirmant son contrôle sur la zone tampon qui sépare le plateau du Golan occupé du reste du pays arabe, violant ainsi les termes de l’accord de désengagement de 1974.
Les experts affirment que l’absence de réaction de HTC, conjuguée à ses efforts de normalisation avec Tel-Aviv, a incité Israël à étendre son occupation territoriale à tout le pays et à intensifier ses frappes aériennes dans la région.