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Gaza: plus de 100 Palestiniens, dont 35 enfants, tués malgré la trêve

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Au moins 38 Palestiniens ont été tués dans les nouveaux raids israéliens contre Gaza en violation de la trêve. ©Reuters

Des frappes israéliennes ont tué au moins 100 Palestiniens, dont 35 enfants, dans la bande de Gaza déchirée par la guerre, malgré le cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre le Hamas et l'entité occupante.

Dans un communiqué publié ce mercredi 29 octobre, le porte-parole de la Défense civile de Gaza, Mahmoud Basal, a fait état des derniers décès alors que les avions de combat israéliens continuaient de mener d'intenses raids aériens sur les zones centrales et septentrionales de Rafah, dans le sud du territoire palestinien assiégé.

« En moins de douze heures, les forces d’occupation israéliennes ont commis d’horribles massacres contre des civils dans la bande de Gaza, tuant plus de 100 personnes, dont une trentaine d’enfants. Ces crimes documentés s’ajoutent à la longue liste des violations perpétrées contre notre peuple », a déclaré le responsable.

Des frappes aériennes israéliennes ont pilonné la ville de Gaza, Khan Younès et les camps de réfugiés du centre du territoire assiégé, touchant des habitations, des tentes et la cour d'un hôpital. Les médecins ont averti que le bilan des victimes allait probablement s'alourdir, de nombreuses personnes étant grièvement blessées et d'autres piégées sous les décombres. Après près de douze heures de bombardements intenses, Israël a annoncé le rétablissement du cessez-le-feu à 10 h, heure locale (8 h GMT).

« Ces massacres se déroulent sous les yeux des médiateurs et de la communauté internationale, qui restent silencieux et incapables de prendre des mesures concrètes pour mettre fin à ce bain de sang qui dure depuis plus de deux ans », a ajouté Basal.

ient après que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a ordonné des frappes « immédiates et puissantes » sur Gaza, à la suite des allégations formulées par les responsables israéliens contre le Hamas, l'accusant d'avoir ciblé des soldats israéliens à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Le mouvement de résistance palestinien a catégoriquement rejeté toute implication, dénonçant le régime qui viole délibérément les termes de l'accord et cherche à le faire échouer.

Précédemment, le mouvement avait signalé que l'armée israélienne entravait intentionnellement la récupération et le transfert des dépouilles des captifs israéliens, comme convenu dans l'accord, ce qu'il considère comme une « obstruction systématique » commise par le régime de Tel-Aviv.

Le Hamas a, par ailleurs, fustigé la fermeture continue du point de passage de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, qui constitue la principale voie d'approvisionnement du territoire, y voyant une nouvelle preuve du refus du régime de respecter ses engagements.

L’accord de cessez-le-feu a été conclu en Égypte au début du mois dans le but de mettre en œuvre la première phase d'un plan en 20 points proposé par le président américain, Donald Trump, qui prétendait que cette proposition visait à mettre fin à la guerre génocidaire menée par le régime sioniste contre Gaza depuis plus de deux ans.

Le mouvement palestiniens a réaffirmé à de nombreuses reprises son engagement indéfectible envers l'accord, dans le cadre duquel il s'est engagé à libérer les prisonniers israéliens, vivants et morts, et à confier l'administration de Gaza à un organisme palestinien.

Trump a, quant à lui, soutenu ce qu'il a appelé le « droit de réponse » du régime, avertissant le Hamas d'une « dissolution » s'il « ne se comporte pas bien ».

Il a également fait écho aux propos du vice-président JD Vance, qui avait prétendu que le cessez-le-feu était « respecté » par Israël, ignorant de nombreux rapports faisant état des violations répétitives et meurtrières de la part de ce régime.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV