Silence international après les essais du Bourevestnik, points sur le traité New Start, conditions pour une rencontre Poutine-Trump ; les lignes qui suivent résument la récente déclaration du ministre russe des Affaires étrangères.
Sergueï Lavrov a répondu aux questions des journalistes en marge de la conférence sur la sécurité eurasienne à Minsk. « Moscou attend une réponse officielle et positive de Washington concernant une proposition de Poutine sur le traité de réduction des armes stratégiques New Start », a-t-il souligné.
Le chef de la diplomatie russe a déclaré que selon Moscou, il n’était plus question depuis longtemps de prolonger ce traité. « Un nouveau traité visant à remplacer le New Start exige une situation fondamentalement différente dans les relations russo-américaines », a estimé Lavrov.
Le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré que la Russie avait besoin de garanties que la rencontre Poutine-Trump produirait des résultats concrets.
Dans une autre partie de ses propos, Lavrov a martelé : « Tout le monde s’est tu après le test du missile de croisière Bourevestnik par la Russie [...] Moscou espère que Donald Trump souhaite une paix durable, et non un afflux d’armes au sein du régime de Kiev. »
Le chef de la diplomatie russe a affirmé que la Russie souhaitait coopérer avec les États-Unis sur le transport aérien, mais que ce n’était pas encore une priorité pour Washington.
Lavrov a souligné : « L’Occident utilise le dialogue avec les pays du sud du Caucase pour les éloigner de la Russie. Moscou réprimera ces tentatives. Les actions occidentales entravent un dialogue normal sur la sécurité eurasienne. »
La Conférence internationale de Minsk sur la sécurité eurasienne se tient à Minsk, en Biélorussie, les 28 et 29 octobre. Des délégations de plus de 40 pays et de 7 organisations internationales y participeront. Parmi les participants figure, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et ses homologues nord-coréen Choe Son Hui, et hongrois Peter Szijjarto.