TV

Les États-Unis critiquent la décision de la CIJ exigeant qu'Israël facilite les programmes d'aide à Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Photo prise le 8 février 2024 montrant des soldats israéliens à l'intérieur d'un complexe évacué de l'UNRWA à Gaza. ©AFP

Les États-Unis ont vivement critiqué la récente décision de la Cour internationale de Justice (CIJ) obligeant Israël à faciliter l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

Le panel de 11 juges a déclaré mercredi qu'Israël est dans l'obligation, en vertu du droit international, d'accepter et de faciliter les programmes d'aide fournis par les Nations Unies et ses entités.

La CIJ a rendu cet avis consultatif affirmant qu’Israël était légalement tenu d’autoriser l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) à fournir une aide humanitaire à Gaza et que l’aide apportée à la zone assiégée pendant la guerre était insuffisante.

La Cour a également exigé qu'Israël « coopère de bonne foi » avec l'ONU en fournissant cette assistance à la région.

De plus, la CIJ a conclu qu'Israël « n'avait pas étayé ses allégations » selon lesquelles une partie importante des employés de l'UNRWA seraient membres du mouvement de résistance palestinien Hamas.

Peu après cette décision, le département d'État américain a réagi sur X, qualifiant cette décision de la CIJ de « corrompue ».

Il a défendu les actions d'Israël ainsi que celles de l'administration du président Donald Trump dans la région, tout en répétant des accusations de longue date liant l'UNRWA au Hamas.

Le département d'État a rejeté la décision, la qualifiant d'avis consultatif non contraignant, « ouvertement politisé », qui critique « injustement » Israël et donne carte blanche à l'UNRWA pour son implication profonde et son soutien matériel au Hamas ».

Lire plus: « Violation choquante de l'éthique » : l'Iran dénonce le soutien ouvert de la vice-présidente de la CIJ à Israël

« L'abus continu de la CIJ dans l'utilisation de son pouvoir discrétionnaire d'avis consultatif suggère qu’elle n’est rien d’autre qu’un outil politique partisan, qui peut être utilisé comme une arme contre les Américains », ajoute le communiqué.

L’administration Trump avait précédemment prétendu que certains membres de l’UNRWA étaient impliqués dans les attaques du 7 octobre contre Israël et avait cherché à rompre les liens avec l’agence de l’ONU.

Le Hamas et l'UNRWA rejettent fermement ces allégations.

Israël a déclenché sa guerre génocidaire contre Gaza le 7 octobre 2023, à la suite de l’opération historique Tempête d'al-Aqsa du Hamas contre l’entité usurpatrice, en représailles aux atrocités accrues du régime contre le peuple palestinien.

Après deux ans de guerre, Israël, n'ayant pas atteint aucun de ses objectifs déclarés à savoir « l’élimination du Hamas » ou encore la libération de tous les captifs, s’est soumis à un accord de cessez-le-feu à Gaza.

La guerre génocidaire israéliennes a fait 68 234 tués, principalement des femmes et des enfants, et 170 373 blessés.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV